jeudi 22 octobre 2009

Derniers films vus (enfin !!!)

Ultimate Game *****

On ne peut pas dire que ce film soit un chef d'œuvre... il est juste génial :) Dans son genre : l'action (avec un peu de réflexion dedans !) Un soupçon d'anticipation, une dose de gros muscles (Gerard Butler) en gros gentil, une lampée de vicieux (Michael C. Hall, chanteur émérite... Si si !) en gros méchant, une réalisation moderne qui sert un rythme haletant. On n'a pas le temps de s'ennuyer mais on a le temps de comprendre. Ce n'est pas une révélation, encore une fois, mais c'est du plaisir !!! (A déconseiller aux moins de 16 ans, malgré ce qu'ils en disent, quelques scènes sont assez choquantes.)






Whatever Works *****

Qu'est-ce qu'on respire quand Woody Allen s'abstient de figurer dans ses films ! Et dans celui-là, qu'est-ce qu'on se marre !!! Une des meilleures répliques se trouve dans la bande annonce, les curieux peuvent aller voir comment démontrer que Dieu est... gay ! Mais le film ne parle pas de ça, il parle de tout, il parle, il parle, il parle... Un bon moment pour ceux qui aiment les bons dialogues. L'histoire est secondaire, elle n'est qu'un argument de la discussion (oui oui, de la discussion, pas du monologue) entre un narrateur égocentrique, asocial et névrotique... et toi, le spectateur.







Inglourious Basterds *****

La jubilation à l'état pur ! Et une grande découverte : Christoph Waltz, acteur de séries Z allemandes (Rex, Derrick, etc), interprète avec maestria un nazi... savoureux ! Le film est en français, anglais et allemand ; ceux qui veulent s'accrocher à la VF seront bien forcés de lire des sous-titres, alors autant ne rien gâcher et le voir en VO (surtout pour la petite scène en italien, hilarante !) Brad Pitt quitte encore une fois sa peau de sex symbol : il est moche, joue un pèquenot total sorti du fin fond de sa montagne de l'Amérique profonde, avec un accent paillou à couper au couteau ! C'est ultra violent, c'est du grand n'importe quoi (âmes sensibles au respect de l'Histoire, s'abstenir), c'est du Tarantino. Du bon.




Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé *****

Il y a des films, comme celui-là, qui nous rappellent bien douloureusement que l'industrie cinématographique est d'abord une industrie : le profit avant tout ! Et que je te multiplie les scènes de bisou bisou jalousie et autre pré-sexualité d'adolescent ; et que je te tranche dans le vif de l'intrigue pour que le film ne dure pas plus longtemps que le format vendable ; et que je te crache sur l'histoire en simplifiant au maximum, etc etc... Même le cataclysme de la fin, qui m'avait traumatisée à la lecture du livre, n'est pas spécialement émouvant. Un scandale !







Gran Torino *****

Après quelques films moyens (notamment L'échange), Clint Eastwood revient au niveau d'excellence de Million Dollar Baby, en réalisant un film sobre, sans fioritures, sans scènes inutiles, plein d'humanité, de sentiments complexes, de rédemption... Sa force est là : nous faire passer du rire au larmes, sans forcer le trait ; nous faire réfléchir, sans moraliser. En fait il semble que ses meilleurs films soient ceux où il joue. On n'est jamais mieux servi que par soi-même !








Watchmen *****

De la poésie graphique ! Du début à la fin, malgré quelques petites longueurs, c'est un régal. Le générique contient une somme d'informations hallucinantes, mieux vaut être attentif. Les personnages sont creusés, attachants, intéressants, et pour certains (mmh le Comédien ! :D - non, je ne suis pas Denny Duckett !!!) délicieux ! Ce film donne un visage très humain au super héros ; il va plus loin que le traditionnel manichéisme des comics. Il ne faut d'ailleurs pas s'attendre à un film d'action : ici l'accent est mis sur l'intrigue, un peu déconstruite, et la psychologie. Donc, encore une fois, mieux vaut etre bien réveillé ! La bande son parfait le tout, et au final... on adore !





L'étrange histoire de Benjamin Button *****

Comment réaliser un film à l'envers en le laissant à l'endroit ? Avec un conte, dont le personnage principal rajeunit. A quoi ça sert ? (Si tant est qu'un film doive servir à quelque chose...) Imaginez une chaussette à motifs. Si on la retourne, tous les fils de la broderie apparaissent. Eh bien ce film retourne la vie : cette étrange histoire en fait ressortir les fils. Toutes ces petites choses qui paraissent aller d'elles-mêmes de notre point de vue nous sautent soudain aux yeux ; tout devient extraordinaire ! C'est tendre, humain, drôle, émouvant, justement interprété, sans lourdeur (évidemment, certains hurlent devant quelques images de carte postale, mais en tant que midinette - rappelez-vous les dernières critiques- je ne boude pas mon plaisir !) Le mot de la fin sera celui de CriCri devant mes petites larmes : "Tu sais, c'est pas grave, ça existe pas un mec qui rajeunit..." ... Et alors ?! (Et là, je boude :D )

jeudi 15 octobre 2009

Bonne à marier, qu'ils disent !

Darnes de cabillaud au lait de coco et curry (façon laotienne)

Cette recette s'accorde très bien aux viandes blanches (je conseille le sauté de porc) et aux poissons blancs (dont la chair se tient ! donc mieux vaut éviter les filets, à moins de les faire cuire à part). Il suffit d'ajuster le temps de cuisson.

Pour 4 personnes, il faut :

- 4 darnes de cabillaud
- 2 oignons
- 3 ou 4 carottes
- 3 ou 4 poivrons (variez les couleurs : rouge, orange, jaune, vert ; c'est beau !)
- 1 branche de cèleri
- 1 petit bulbe de fenouil
- de l'huile de cuisson
- 500 mL de lait de coco
- de la sauce soja
- du gingembre frais
- de la coriandre fraiche
- de la coriandre en poudre
- 1 ou 2 fleurs de badiane étoilée
- un peu de curry (très peu)
- sel, poivre (5 ou 6 baies, de préférence, ou alors un poivre du Sechuan)
- facultatif : du piment de Cayenne en poudre (à doser selon le goût)


Ça peut donner une plus jolie assiette que ça, évidemment...

1) Émincer les oignons, les poivrons, les carottes, la branche de cèleri, pas trop finement, ainsi qu'un peu de fenouil.

2) Faire blanchir les oignons dans une sauteuse avec un peu d'huile (colza ou tournesol, pour un goût neutre, sachant que le colza a de meilleures qualités diététiques). Réserver.

3) Saisir les darnes dans la sauteuse, rapidement, puis les faire revenir dans un peu de sauce soja à feu moyen (1 à 2 minutes par face seulement).

4) Quand les darnes sont colorés, ajouter le lait de coco, les oignons, les carottes, le cèleri (la branche émincée plus quelques feuilles), le fenouil, quelques copeaux de gingembre (découpés à l'épluche-légumes, c'est bien pratique), la coriandre et les épices.

5) Au bout de 10 minutes, retirer les darnes et les réserver. (Cette étape n'a pas lieu d'être si le plat est réalisé avec du porc, par exemple. Elle permet juste d'éviter un temps de cuisson trop long.)

6) Ajouter les poivrons. Laisser cuire 10 minutes, puis remettre le poisson pour 2 à 3 minutes.

C'est prêt !!! A servir avec un riz parfumé, thaï ou basmati, et un bon petit vin blanc !

Pour goûter la meilleure version de ce plat, rendez-vous au Lao Lane Xang, 123 avenue d'Ivry si je me souviens bien, Paris XIIIe (pas besoin de prévoir un budget gastro, les prix sont très bas, et ça ne date pas de la TVA à 5.5 ! Par contre, du coup, mieux réserver. Et en entrée, prenez des nems lao !)

jeudi 8 octobre 2009

La chanson que je dois apprendre sur ma magnifique guitare !




Wildflower


Quiet hour
You have always been my wildflower
Showing up wherever beauty's lost its way
Your heart must break

I was free
Until I heard the song you sang me to me
Pulling me away from everything I knew
To be with you

And everything I know just fades away
And every time you go it hurts me so
I don't know why when I know we're free
Free to fly

Here we are
Burning faster than the closest star
Falling back down to the Earth
I love you so it sometimes hurts

Closer still
You will find me standing on the hill
Waiting for you with my arms stretched open wide
Now, come inside

And everything I know just fades away
And every time you go it hurts me so
I don't know why when I know we're free
Free to fly

And everything I know just fades away
And when a wildflower grows it picks its space
And that's the way it is when nature plays its lovely hand
We'll understand everything

Everything, everything

Sheryl Crow

samedi 3 octobre 2009

Un master qui fait réfléchir...

Le premier médicament vendu au monde... est un hypocholestérolémiant. La première maladie au monde... est le paludisme. Pas les mêmes clients ! Il n'existe aucun traitement curatif du paludisme, on comprend vite pourquoi...

Dixit un prof très intéressant, si on mettait au point un traitement contre le paludisme, dans un pays comme le Gabon, très touché par la maladie, on réduirait fortement la mortalité, et la population augmenterait. Le pays étant "pauvre" (en tout cas, la richesse y étant très mal distribuée), les gens devenus trop nombreux pour de maigres ressources auraient vite beaucoup trop faim (et finiraient donc par mourir quand même, mais pas aussi vite que nécessaire pour éviter la suite). Des gens qui ont faim ne réélisent pas leur gouvernement. Donc le président du Gabon, qui a les moyens de financer la recherche, le développement et la distribution d'un médicament anti-paludisme, n'a aucun intérêt à le faire ! C'est dégueulasse ?

Si vous me permettez d'être cynique (bon, je me permets toute seule...) (à moins qu'il faille déjà que je m'entraine au politiquement correct... ?), le problème de l'être humain (hé hé, je n'ai pas dit "de cette population", ça me vient déjà tout seul :) ), le problème de l'être humain, c'est que plus il est pauvre, plus il se reproduit. N'importe quelle maladie mortelle, comme là-bas le paludisme, intervient alors comme un régulateur démographique indispensable. (Pour peu que la population concernée soit catholique, ou simplement masochiste - c'est peut-être la même chose... -, elle a tôt fait de trouver une cause divine au désastre sanitaire, donc ce n'est pas si grave, elle l'a mérité...) Donc, si le peuple gabonais reste pauvre, il conviendrait, pour le bien de la nature et celui du gouvernement, de ne pas lutter contre le fléau.

Ou alors, il suffirait de mieux répartir les richesses du pays !!! Wha, j'ai réglé en une phrase le problème du Gabon ! :D Un pays plein de ressources, grand exportateur de pétrole, devrait réussir à payer ses pauvres ! (Puisque nos pays pauvres sont tout à fait capables de payer leurs riches... :/ )

Plus sérieusement (ou pas), en théorie, mauvaise distribution des richesses entraine pauvreté de la masse, qui entraine une forte natalité, d'où un trop fort accroissement de la population, qui favorise l'apparition de maladies de destruction massive. Supprimons le déclencheur de cette apocalypse, et ce sera le paradis sur Terre ! (Mais non, je ne suis pas de gauche, sinon j'aurais dit "il faut supprimer"... et si j'avais été de droite j'aurais tout aussi bien dit "je vais supprimer", puisque la présomption est de mise dans ce milieu.)

Bref, résolvons ce problème de la distribution des richesses gabonaises en la rendant plus équitable. Puis mettons l'accent sur l'éducation, école obligatoire pour tous, accès facilité aux études supérieures. Inexorablement, une maladie bien moins terrible d'apparence s'attaquera aux gabonais : l'occidentalisme. L'effet quasi-miraculeux du monde occidental étant d'exalter à ce point l'individualité, donc l'individualisme, que plus personne ne veut avoir d'enfant (remercions nos hormones qui bataillent encore pour ne pas laisser s'éteindre notre existence égoïste !), la natalité chuterait de manière spectaculaire.

Parallèlement à cela, le gouvernement gabonais n'aurait plus directement à payer l'industrie pharmaceutique pour qu'elle veuille bien mettre son talent à l'oeuvre dans le développement d'un traitement : le peuple pouvant enfin payer, un marché juteux s'ouvrirait devant eux qui les déciderait autrement plus facilement qu'un quelconque désir de justice sociale ou humanitaire (je reviendrai peut-être un jour sur ce vide quasiment sidéral et pas tellement sidérant de conscience morale chez les industriels... ) (bon, pas chez les industriels de la pharmacologie, mes futurs employeurs, bien sûr !).

Bref ! Le problème du palu serait réglé ! Et comme un malheur ne vient jamais seul (sans maladie divine, les gens n'ont plus peur de rien, c'est détestable), dans ces conditions paradisiaques, encore une fois, ce pauvre président gabonais aurait à s'inquiéter ! Contrairement à ce qu'on pourrait croire (et vainement espérer), ce ne serait pas tant à cause d'un peuple nouvellement éduqué (comme Renaud l'a dit : "si l'école ça rendait les gens libres et égaux [je rajoute : "et politiquement éclairés"] le gouvernement déciderait que c'est pas bon pour les marmots"). Non, la masse populaire, scolarisée ou non, reste une masse, avec tout ce que ça implique d'effet de groupe (cf cours de biologie des populations, ou sûrement de psychologie sociale ou autre ethnologie) et d'uniformisation.

Petite réflexion mathématique digressive et mégalomaniaque, puisque j'aime à m'égarer dans des considérations scientifiques propres à me faire mousser :D : d'après la Loi Normale, le niveau disons de subtilité et de capacité de réflexion d'une population devrait suivre une magnifique courbe de Gauss (oh, la belle illustration !) plutôt peu aplatie si j'en crois mon estimation, avec ses petits extrêmes de penseurs d'un côté et de Jean-Marie Le Pen de l'autre (ah non, je dois me tromper, vu le nombre des ces derniers).


Bref, malgré cette image parfaitement logique, j'ai du mal à ne pas voir ça à la place :

(hé hé, est-ce un chapeau ? ou un serpent qui a mangé un éléphant ?)

mais je crois que le désespoir me rend particulièrement pessimiste...

Bref, tout ça pour dire que les gens sont cons, et que Machin Bidule président du Gabon (oui, je sais, Ali, fils de Bongo converti, on en parle suffisamment) n'a pas de préoccupation à avoir de ce côté-là. Mais remontons aux origines de la malheureuse occidentalisation d'un peuple jusque là tranquillement innocent (et pauvre, oui, bon...) : la meilleure répartition des richesses. Mais les richesses de qui ?! (Parce que de la production à l'exploitation, jusque là seuls quelques uns se remplissaient les poches.) Les riches ! Les riches sont lésés, spoliés ! Ils sont pas contents ! Et bizarrement, un riche obèse de pognon se défend mieux qu'un peuple en bonne santé (oui, on est toujours dans la SF, là). Or, quand on a passé sa vie à se vendre, jusqu'au dernier petit bout d'orteil, on n'a plus de quoi tenir tête à une horde de sumos en colère. Du coup, même si le peuple vote, on trafique les élections, anticipées, bien sûr, on se sera arrangé pour organiser une petite révolution, du coup, dehors, Mister President ! Et place à Sarkozy !!! Non mais...

Voilà, j'ai mis le temps (quelle prolixité, enfin !), mais on y est arrivé : si Machin veut rester au pouvoir, et on peut facilement imaginer que c'est le cas (mettons-nous à sa place), il faut que les gabonais gardent leur paludisme et leur niveau économique. Rha, le vilain monde...

(Quoi, c'est un peu pauvre de terminer un tel exposé de cette manière ? Mais ça fatigue !)

lundi 20 juillet 2009

Mais... Serais-je presque heureuse, d'un seul coup ???!!! Le permis, le M2P, ce doit être le retour à Perpignan et son soleil qui guérit de tout !



Que sera sera (What will be will be)

When I was just a little girl
I asked my mother what will I be
Will I be pretty will I be rich
Here's what she said to me

Que Sera Sera
Whatever will be will be
The future's not ours to see
Que Sera Sera
What will be will be

When I grew up and fell in love
I asked my sweetheart what lies ahead
Will we have rainbows day after day
Here's what my sweetheart said

Que Sera Sera
Whatever will be will be
The future's not ours to see
Que Sera Sera
What will be will be

Now I have children of my own
They ask their mother what will I be
Will I be handsome will I be rich
I tell them tenderly

Que Sera Sera
Whatever will be will be
The future's not ours to see
Que Sera Sera
What will be will be
Que Sera Sera

Doris Day

dimanche 15 mars 2009

Allo Paris (un seul être vous manque et tout est dépeuplé ; alors oui, sans personne, il y a du monde !)



Aujourd'hui, je comprends le goût de l'amer, du Paris je te fuis, Paris brasse les solitudes à pleines mains, et les mains vides le regard s'éteint, alors partir, laisser le strass, lassée du néant humain, comme une immense pyramide qui broie le grain, j'avance, j'avale la route et le temps me recrache, un pas en arrière, une valeur en moins, position de repli, tango parisien, on danse avec elle, notre chère tour Eiffel, et ses loupiotes à l'heure, et sous la terre un grand serpent, chacun dans sa bulle d'eau propre, Miss Dior ou Cacharel, des vendus au grand cul bien dilaté, la distinction vulgaire de l'art de consommer, suce-moi bien mon œuvre et je te foutrai mon âme bien profond, hey lady you're so sexy you seem happy, viens que je te bouffe le bonheur et garde l'angoisse de ton nouveau toi frivole et dévoyé, une jupe courte et t'as des seins parfaits, la putain du bourgeois c'est moi, Passy me chie dessus, et j'en redemande, merci la capitale, je te donne ma vie, le Messie c'est Thomas, ou Michael, ou Vincent, la bonne parole et la bonne langue, avale l'hostie ça te fera du bien, et je pisse le champagne à la face de tout ça, sur la tête de tous ceux qui ont fait ça de moi, faut que ça glisse Lili, la pente bien raide et toi avec, se contenter de peu se glorifier de rien, Paris je t'aime, the shy sun shines, the sparkling gode dans le ciel, partout de la lumière, parce que le noir c'est sale, cache la misère, viens croquer la carotte, t'y as cru, hein, belle défaite, mieux vaut perdre avec panache que gagner parce que tu te rends, courir loin, loin, Agathe, avant d'en faire partie, préserver l'innocence, veni vidi je te conchie, merci pour la balade... See ya.


Bon, il faut se méfier de la fatigue et de ses angoisses nocturnes, viva la vida, j'aime pas trop mal ce nouveau rôle... Il y a du beau monde, dans tout ça :D

mercredi 4 mars 2009

Cover game (encore un jeu à la con sur Facebook !)

C'est totalement inutile, juste assez marrant pour que je me prête au jeu, alors voilà ! (Et puis je suis assez contente du résultat, en fait... J'ai eu de la chance !) Bon, sur Facebook il existe aussi le groupe anti Cover Game, au prétexte que ça ne respecte pas les droits d'auteur des photos sur Flickr (j'ai d'ailleurs dû demander de l'aide pour copier cette image...), et c'est vrai, ils ont raison, je m'en veux vraiment beaucoup de n'avoir rien demandé à l'auteur et de ne pas avoir fait l'effort de chercher son nom pour pouvoir le mentionner !

Mais franchement. Ces histoires de droits, de toujours payer, ça m'énerve. Nous sommes sur Internet, et nous sommes là pour partager, pas pour consommer !

Enfin bref. Je vous présente la pochette de mon premier album, même que j'ai déjà composé une chanson qui en sera le single officiel ! (Si je n'avais pas aussi honte des paroles, je vous la ferais écouter... mais non !) (Je mettrai peut-être la partition de la mélodie, si je n'ai pas trop la flemme de la faire...)

Instructions du jeu :

A quoi ressemblerait ta pochette d'album si tu étais dans un groupe ? Suis les instructions ci-dessous...

Voici les règles:

1 - Va sur http://en.wikipedia.org/wiki/Special:Random
Le titre du premier article qui sort est le nom de ton groupe.

2 - Va sur http://www.quotationspage.com/random.php3
Les derniers mots de la dernière citation de la page sont le titre de ton premier album.

3 - Va sur http://www.flickr.com/explore/interesting/7days
La 3e image, quelle qu'elle soit, est la pochette de ton album.

4 - Utilise Photoshop, Paint ou autre pour associer ces 3 éléments.

5 - Poste le tout sur Facebook, dans un album intitulé "Cover Game" avec cette règle du jeu dans la description de l'image ou dans un commentaire, et taggue les amis que souhaites voir participer à ce jeu.

lundi 16 février 2009

"Sous le pont Mirabeau coule la Seine, Et nos amours, faut-il qu'il m'en souvienne"

1h30, peux pas / veux pas dormir, mal au crâne, pulsion de sortir, et si, marcher dans Paris la nuit, hop, saut du lit, enfile un jean et des baskets, le gros sweat à capuche pour l'anonymat, et hop, dehors, que faire, où aller, droite gauche, remonter, non, longer la Seine, à gauche, vers le centre, courir un peu, autant que mes poumons le permettent, avancer, vers où je ne sais pas, la tour Eiffel me tend les bras, pont d'Iéna hésitation, Troca ou pas, non, à droite toute, traverser la Seine, pleine de remous, face à face avec Elle, passer entre ses grandes pattes, le vertige en regardant en l'air, se sentir peu, se sentir rien, la tête vide, les gouttes commencent à tomber, quel que soit le beau temps qu'il a fait dans la journée, à Paris la nuit sous la bruine, continuer, toujours en avant, personne nulle part, odeur de verdure, peu de voitures, parc du Champ de Mars, sentir le regard de la Grande Dame de Fer dans mon dos, d'autres monuments en face me font de l'œil, impression de tranquillité, quelques rires dans le noir, Ecole Militaire, en passant devant la station de métro, respirer son odeur, se gaver les sens, Invalides, quelques bars en train de fermer, petite hésitation, pousser jusqu'à Montparnasse ou pas, et puis non, avenue de la Motte Picquet, boulevard de la Tour Maubourg, vers le nord, s'éloigner, pourquoi, est-ce que je fuis, qu'est-ce que je fuis, ne pas penser, juste avancer, se laisser porter, quai d'Orsay, pont des Invalides, à côté le pont Alexandre III et ses statues dorées, refaire coucou à la Seine, les mouettes qui piaillent et se pressent sur les bateaux mouche, de monument en monument, le Grand Palais, question, aller place de l'Etoile, déjà 2h10, se fait tard, ai sûrement raté l'illumination de la tour Eiffel, tant pis, rentrons longer l'eau, les péniches, fin de gala, odeur d'alcool au passage d'une berline, fenêtre ouverte sur une grosse doudoune à fourrure et son cigare, Paris by night, peu de vie un dimanche soir, Paris 16e dort, petite poussée d'adrénaline au démarrage d'une machine dans un chantier sur les quais, tout est en ordre, le crachin se transforme en pluie, gouttes d'eau sur mon visage, j'ai trop chaud, j'apprécie, croise une bande de racailles, planque la clope, ne baisse pas les yeux, ne les regarde pas en face, trace ta route, sont habillés comme moi, suis habillée comme eux, pas de problème, avenue de New York, la jolie flamme est là, la rue coule avec le fleuve et le temps passe, tant pis pour les Champs, tant pis pour le Triomphe, bonjour Trocadéro, je t'ai gardé pour le retour, reviens à Passy, petit regret de ne pas avoir osé sortir plus loin, dernière cigarette avant de dormir, 2h30, une heure à marcher, comme une parenthèse, une respiration, retour à la vraie vie, c'est fini.

La Tour Eiffel vue d'en dessous, illuminée comme elle ne l'était pas quand je suis sortie...

jeudi 12 février 2009

La vie à Paris (Auteuil, Passy, tout çâââ... :)

... ou comment rencontrer Alexandra Lamy en pleine interview pour Comme Au Cinéma en allant prendre son petit déjeuner au café du coin (le Zebra Square, café à 6 euros, c'est sympââ) ; puis le lendemain trouver son quartier refait façon 60s, avec son petit restaurant de "cuisine inventive" le Tournesol rebaptisé pour l'occasion "Café des Arts", et des voitures légèrement anachroniques garées devant l'immeuble. Petit aperçu :



































Merci aux projecteurs qui transforment la nuit en jour et mettent en lumière ces fabuleux vestiges automobiles !

lundi 9 février 2009

Astérix et Obélix mission Cléopatre : monologue d'Otis



Claude Rich (Panoramix) : "C'est une bonne situation, ça, scribe ?"

Edouard Baer (Otis) : "Mais, vous savez, moi je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d'abord des rencontres, des gens qui m'ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi. Et c'est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée... Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ce n'est pas mon cas, comme je le disais là, puisque moi au contraire, j'ai pu ; et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie... Je ne suis qu'amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd'hui me disent "Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ?", eh ben je leur réponds très simplement, je leur dis que c'est ce goût de l'amour, ce goût donc qui m'a poussé aujourd'hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain, qui sait, peut-être seulement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi..."

vendredi 6 février 2009

Derniers films vus (un jour je trouverai un titre original)

Espion(s) *****

C'est pénible, à force, cette manie qu'ont les français de faire des films français ! Le scénario prometteur est totalement desservi par une réalisation molle très intello-isante, "je veux faire du cinéma pour montrer que j'en ai dans la tête" ; et par un Hippolyte Girardot en agent de la DST sans personnalité identifiable puisqu'il ne joue pas mais lit un texte... Guillaume Canet et Géraldine Pailhas sauvent un peu les meubles, quelques émotions passent dans la lenteur de l'action... On aurait voulu s'accrocher aux personnages, se prendre au jeu du film d'espionnage, mais il aurait fallu que le réalisateur du bien meilleur "Ne le dis à personne" prenne les commandes !




Slumdog millionaire *****

Aussi exubérant qu'un film bollywoodien, riche, puissant, émouvant, violent, exotique... On plonge dans l'envers du décor, de l'autre côté de la carte postale, on en prend plein les yeux et plein les oreilles ; on rit, on pleure (ou presque), on s'émeut, on s'attache, on espère, on a peur... Finalement le film n'a pas grand chose à voir avec la bande annonce, c'est tellement de choses à la fois que c'est dur à décrire : au risque d'en faire un peu trop, Danny Boyle nous entraine dans la comédie, le polar, le film social, la romance... On en sort heureux !






Twilight chapitre I *****

En mode midinette j'ai-encore-la-culotte-toute-mouillée- et-les-hormones-au-plafond, j'avais attribué à ce film 5 étoiles pas du tout objectives (cf commentaires outragés de Mimilie), mais comme seuls les cons ne changent pas d'avis, voilà un bel exemple de mon inconstance : bim 2 étoiles en moins ! Le bel éphèbe, parfait pour illustrer un précédent article ("The naughty teacher"), m'a permis de passer un excellent moment, mais si l'on fait abstraction de son physique il ne reste plus grand chose. Pour preuve, quelques semaines après l'avoir vu, je ne me rappelle plus vraiment de la qualité du film... (Quoi, ma mémoire, qu'est-ce qu'elle a, ma mémoire ?!) Bah... Je le reverrai bien pour vous dire ce qu'il en est ;)



Largo Winch *****

Bonne surprise ! Je m'attendais à une sombre merde, Tomer Sisley en Largo, la bonne blague, Paolo Seganti (le Largo de la série) était bien plus sexy (rien qu'avec son nom, en fait...) (comme quoi je ne quitte pas le rôle de midinette facilement, hein !), et puis en fait non, c'est un film honnête. Pas de quoi crier au génie, mais il remplit son contrat de divertissement. Voilà justement une réalisation tout sauf franchouillarde (seul le jeu des acteurs l'est encore un peu), efficace et stéréotypée, de quoi s'y plonger sans réfléchir... puis l'oublier assez vite.

jeudi 5 février 2009

Dire des conneries mais les dire bien : mise en application



(ou divertissement sur le thème du que dire)

J'ai conscience, suite à cette longue période d'inactivité de début d'année - remises en question, flemme, bouleversements divers - d'avoir légèrement déconcerté mon maigre lectorat en déterrant un cours de chimie des limbes de leur mémoire scolaire, puis d'avoir achevé de les décevoir avec l'article suivant (donc précédent celui-ci), même s'ils devraient m'être reconnaissants d'enrichir leur culture musicale, n'est-ce pas (oui, j'ai déjà casé l'adjectif "maigre" ailleurs, je ne tiens pas à me répéter... ;) ; bref, je suis tout à fait consciente de les avoir terriblement frustrés en les privant de ma prose pendant plus d'un mois, et voici donc voilà, appréciez cette logorrhée comme preuve de ma grande générosité bloggesque et de mon repentir sincère !

(A savoir que, faisant moi-même partie du maigre lectorat sus-cité, puisque j'éprouve un plaisir contemplatif et totalement narcissique - assumé - chaque jour renouvelé à boire mes propres paroles - notez que je ne m'y suis pas encore noyée* - qui fait de ce blog le site que je visite le plus souvent quand je m'ennuie, je me suis déçue moi-même en même temps que les autres ! Mais, dans ma grande mansuétude, je me pardonne...)

Et donc, je vous livre une nouvelle envolée lyrique, presque proustienne j'en conviens, mais néanmoins tout à fait compréhensible pour peu que l'on prenne la peine de lire attentivement en analysant correctement la ponctuation précise et la structure grammaticale, propositions principales et subordonnées (ordre et méthode, je vous dis, ordre et méthode !)

Et je sens venir à moi une vague, que dis-je, une vague, une déferlante, un raz-de-marée, un tsunami de reconnaissance !!! Et je vous entends déjà applaudir, m'acclamer, chanter mon génie et célébrer mon talent, fêter ce jour béni des dieux où j'ai enfin nourri votre appétit littéraire, apaisé votre soif de mots et satisfait ce désir de me lire qui vous consumait et hantait vos nuits et vos jours !

Soyez heureux, rendez-vous compte, ici je vous fais don d'un peu de mon âme en avouant enfin ma méthode infaillible pour ne jamais être à court de mots et ne jamais rendre copie blanche ! Ah, comme j'espère que les correcteurs se sont autant amusés que moi, parce que, franchement, il n'y a pas plus désopilant, louez mon humour décapant !

Voyez : tout ceci... et je n'ai rien dit !!!

Narcisse et Echo, John Williams Waterson (1903)

* d'aucuns, plus au courant de mes frasques que les autres, pourraient considérer que si, j'ai déjà plongé un peu trop profondément dans mes délires en me parlant un peu trop à moi-même et en me répondant (am I the one who's speaking, or the one who's listening to what I am talking about ???) ... :D

Chanson humeur du moment



I put a spell on you (Screamin' Jay Hawkins cover)

I put a spell on you, because you're mine
You'd better stop the things that you do
I ain't lyin', no, I ain't lyin'
I just can't stand it, baby, for you're always runnin' around
I can't stand the way you're always puttin' me down
I put a spell on you, because you're mine

I put a spell on you, because you're mine
You'd better stop the things that you do
Lord knows I ain't lyin', said I ain't lyin'
I just can't stand it, baby, the way you're always tryin' to put me down
I just can't stand the way you're always runnin' around
I put a spell on you, because you're mine
Because you're mine

I said I love you, I love you, I love you, oh baby how
I don't care if you don't want me
I said I'm yours, I'm yours right now
I put a spell on you, because you're mine
I put a spell on you
I just can't stand the way you're always tryin' to put me down
I put a spell on you ! (x3)

Alan Price

jeudi 29 janvier 2009

Chimie (1èreS) : La réaction d'oxydoréduction

COURS

Un couple oxydant-réducteur, noté sous la forme oxydant/réducteur, se compose de deux espèces chimiques conjuguées :

- un oxydant, capable de capter des électrons (de subir une réduction)

- un réducteur, capable de donner des électrons (de subir une oxydation).

A chaque couple correspond une demi-équation d'oxydoréduction :Demi-équation d'oxydoréduction du couple Ox/Red.

On classe les couples selon leur potentiel d'oxydoréduction, noté E0, en volts (V), défini de manière relative, en comparaison avec celui du couple H+/H2.Exemples de couples oxydant/réducteur classés selon leur potentiel d'oxydoréduction (à P = 1013 hPa et T = 25 °C).

La réaction d'oxydoréduction consiste en un transfert d'électrons entre deux espèces chimiques appartenant à deux couples différents.

L'oxydant du couple dont le potentiel d'oxydoréduction est le plus élevé réagit avec le réducteur du couple dont le potentiel est le plus faible, selon la règle du gamma :

MÉTHODE

Équilibre de demi-équations d'oxydoréduction :

1) Équilibrer les atomes autres que O et H.

2) Équilibrer les atomes d'oxygène O avec H2O.

3) Équilibrer les atomes d'hydrogène H avec H+ (en milieu acide).

4) Équilibrer les charges avec des électrons e-.

Exemple 1 : demi-équation du couple Cu2+/Cu
1) OK (1 atome de cuivre Cu de chaque côté)
2) OK (pas d'atome d'oxygène O)
3) OK (pas d'atome d'hydrogène H)
4) Équilibre des charges :
Exemple 2 : demi-équation du couple BrO3-/Br2

1) Équilibre des atomes de brome Br :
2) Équilibre des atomes d'oxygène O avec H2O :
3) Équilibre des atomes d'hydrogène H avec H+ :
4) Équilibre des charges avec des électrons e- :
Équation-bilan d'une réaction d'oxydoréduction :

1) Identifier les réactifs selon la règle du gamma.

2) Écrire les demi-équations correspondant aux deux couples intervenant dans la réaction.

3) Équilibrer le nombre d'électrons donnés et d'électrons captés.

4) Ajouter terme à terme, puis simplifier s'il y a lieu.

Exemple : réaction entre le couple MnO4-/Mn2+ (E0 = 1,51 V) et le couple I2/I- (E0 = 0,62 V)

1) Identifier les réactifs :
2) Écrire les demi-équations :
3) Équilibrer le nombre d'électrons transférés :
4) Bilan :