lundi 29 septembre 2008

Un dimanche à Paris : promenade dans les serres d'Auteuil

Petit voyage dans les tropiques à 5 minutes de la maison, par un magnifique dimanche ensoleillé :
d'abord une grosse bête qui fait peur :


puis premières macros (j'en suis plutôt fière), ne me demandez pas ce que sont ces fleurs, la première est juste magnifique :


celles-là on connaît tous (hibiscus) :


fleurs façon corail :


puis fleurs carnivores !

et pour terminer (ouh la frustration de n'avoir mis que ces photos pour ne pas surcharger l'article !), photos de ces flemmards qui n'ont pas eu le courage d'aller voir les orchidées (Loïc : "les orchidées c'est pour les nazes !")

Mon petit déjeuner gourmand du jour : le gâteau de semoule au chocolat et à la cannelle

Il faut :

- 1/2 L de lait
- 75 g de semoule de blé (grains fins)
- 75 g de sucre (dont un sachet de sucre vanillé)
- 2 œufs
- 1/2 tablette de chocolat pâtissier
- un peu de cannelle
- un peu de sel

1) Faire bouillir le lait avec le sucre.

2) Verser la semoule puis laisser cuire à petits bouillons pendant 10 minutes en remuant régulièrement, ajouter un peu de cannelle.

3) Battre les œufs, puis les ajouter à la semoule et le lait hors du feu en remuant vite pour éviter les grumeaux d'œufs cuits.

4) Verser dans un moule beurré puis faire cuire au four à 180°C pendant 15 minutes.

5) Dans une casserole, faire fondre le chocolat dans un peu de lait et avec du sucre et de la cannelle (proportions laissées à votre appréciation).

6) Napper le gâteau de chocolat puis laisser refroidir.

C'est prêt !

Une soirée tranquille à la maison

Ce soir, mes larmes ont le goût du muscat, premiers verres d'alcool bus seule chez moi de toute ma vie, le goût de cette terre qui me hante, de la famille qui me manque, de l'argent que je n'ai pas pour faire des courses décentes, de ces hommes qui ne se sont jamais battus pour me garder, de ce master que je n'ai pas validé, par pure connerie, le goût de l'échec, un goût de sel, le sel de la vie mon cul, on se dit que ça va changer, que c'est juste un sale moment à passer, mais des fois on n'y croit plus, ce goût amer au fond de la gorge comme un goût de sperme, que l'on continue de sentir après, le souvenir inscrit d'un instant où l'on a donné de soi sans rien recevoir, le goût d'un crime dans mon ventre, de ces 24 ans qui approchent, sans homme, sans boulot, sans avenir assuré...

Les mots ne soulagent même pas. Mais il est bon ce muscat !

Le début de la fin (de la bouteille)

Ah tiens au fait, il y a aussi cette date fatidique du 30 septembre qui approche, et le sentiment que je n'ai rien fait de bien en un an, depuis que je t'ai quitté... Et ça ça me mettrait presque encore plus le bourdon que le reste !

dimanche 28 septembre 2008

Pour continuer dans "ma vie sentimentale c'est de la merde (ouin)" : chanson humeur du jour !



Hysteria

It's bugging me, grating me
And twisting me around
Yeah I'm endlessly caving in
And turning inside out

'Cause I want it now
I want it now
Give me your heart and your soul
And I'm breaking out
I'm breaking out
Last chance to lose control

Yeah it's holding me, morphing me
And forcing me to strive
To be endlessly cold within
And dreaming I'm alive

'Cause I want it now
I want it now
Give me your heart and your soul
I'm not breaking down
I'm breaking out
Last chance to lose control

And I want you now
I want you now
I feel my heart implode
And I'm breaking out
Escaping now
Feeling my faith erode.

Muse

jeudi 25 septembre 2008

Petite annonce

(La faute au muscat de Rivesaltes, un p'tit coup pour célébrer l'pays et m'rappeler le soleil, la mer, la montagne, les vignes, la tramontane, euh non, pas la tramontane en fait, enfin, les catalans bourrus, l'accent payou, ah non lui non plus, tout ça tout ça, nostalgie quand tu nous tiens, je vais me mettre à supporter l'USAP et à aimer la paella, à ce rythme... Donc, la faute à l'alcool... ou pas.)

Pouf pouf. (C'est le "hum hum" distingué de Desproges, pour les ignares.) (Oui, je continue de me la jouer, je suis énervée, ça défoule.)

Bref.

Donc.

Pouf pouf.


Léa, jeune femme en manque d'amour, 24 ans (bientôt) (oubliez pas mon anniversaire !), cherche homme, beau, riche, intelligent, drôle, CÉLIBATAIRE, tendre, affectueux, débordant de désir, dynamique, généreux, humain, décidé, réfléchi, plein de (BONNES) surprises, joyeux, un peu fou, respectueux, câlin, cultivé, motivé, bien membré, musclé, fort, sécurisant, attentif, envie de bébé(s), de vie à deux, de partager, sachant aimer, se donner, sans peur de l'engagement, confiant, grand adorateur de mon corps, mon esprit et ma prose, bla bla bla, pour avancer vers l'avenir avec le même amour de la vie et construire un bonheur durable et solide...

Avis aux amateurs !

(Si vous ne satisfaisez pas encore à ces différents critères, quelques pistes sont à trouver dans le film "100 girls", et le reste... dans la chirurgie esthétique !)

Hommage

Candy, de Christian Marquand (1968) *****


Candy, jeune fille de bonne famille, jolie blonde à la plastique parfaite, apprend la vie aux coups des bites de - presque - tous les hommes qu'elle croise au cours de nombreuses aventures toutes plus extravagantes les unes que les autres.

Burlesque, exubérant, kitsch, jouissif, ce délire érotico-initiatique (oui ça le fait bien d'accoupler deux adjectifs, j'me la pète bobo cultivée qui sait reconnaitre la valeur des films du temps jadis) (oui, de ces temps anciens de liberté sexuelle et d'ouverture d'esprit) (oui, anciens, 40 ans tout de même, ça date !) (he he, 40 ans, hein, ça a vieilli) (mdr kikou lol) ... donc, je disais, ce délire, euh, délirant, bénéficie d'un casting de choc : Marlon Brando, Ringo Starr ou même ... Charles Aznavour, en bossu cambrioleur obsédé sexuel ! A vrai dire, tous les mâles de ce film sont obsédés sexuels... Quelle honnêteté, et quel réalisme, enfin !

Bon ben, on l'aura compris, je vous le conseille !

lundi 15 septembre 2008

Pot pourri (mais alors, bien pourri !)

Des fois j'y crois, Dona Quichotte, parisienne ni lorraine, mais un peu quiche quand même, qui se bat contre les moulinets du temps, main de fer dans un gant de velours, hop, petit mouvement du poignet, et c'est l'espoir qui est embroché, duel perdu d'avance, la vie s'escrime, "que dire quand on n'a pas 30 ans" etc, est-ce l'expérience qui manque, est-ce ça la vie d'adulte, faire avec ce qu'on a, balayer l'espérance, et le cœur au placard, demain sera trop tard, aujourd'hui c'est trop tôt, Léa, mais t'en va pas, et ma vie entre parenthèses, un amour entre guillemets, Léa comme une croix, Léa comme un destin, la parisienne, la passionnée, la pathétique, pas seule sur Terre c'est pas si sûr, la marée, les poissons et plantée dans la vase tu sais que je t'attends, immobile et l'eau coule et l'eau passe, "et c'est le temps qui court" voilà il la faut bien la blague, un peu de sourire dans le mélo, ma meilleure recette de cuisine, j'en mange à toutes les sauces, je ravale la façade, prête pour un nouveau départ dans la course aux chimères, Léa comme un bâillon et je ferai comme si moi ça ne compte pas, un tel don pour la fuite faut vraiment l'exploiter !

Ah bah tu vois, si, on est deux.

mardi 9 septembre 2008

Je ne suis pas Christina Yang

Bon c'est juste une private joke avec moi-même, alors personne n'en a rien à faire... Peut-être que j'expliciterai, un de ces 4...


(En fait j'ai laissé un indice, mais alors c'est bien planqué !)