lundi 30 juin 2008

Derniers films vus (fête du cinéma 1)

Bons baisers de Bruges (In Bruges) *****

Rien à voir avec l'affiche : oui c'est très drôle, mais ce n'est pas un film comique. On rit presque tout le temps, grace à des dialogues à l'anglaise bien ciselés, mais qui parlent de choses vraies, sans blague ni gag. Décors fabuleux, psychologie des personnages soignée, histoire réaliste, réflexion en profondeur
, tout est parfait et sert un scénario travaillé, avec suspense et ce qu'il faut d'action. Un film qui offre à Colin Farrell un vrai rôle, enfin, et sa meilleure performance d'acteur.








La personne aux deux personnes *****

Ça s'appelle un navet, je crois ! Le film est vide, incroyablement vide ! Les réalisateurs s'acharnent sur les personnages principaux, qu'ils rendent outranciers et donc insupportables. Apparemment certains ont du aimer, mais dans la salle minuscule où je l'ai vu une personne seulement a peut-être ricané ! Et je suis partie avant la fin, chose que je ne fais jamais ! (J'ai apparemment raté un dénouement exceptionnel : sans regret !) A fuir !!!








Sex and the city *****

Film très attendu par la fan inconditionnelle de la série que je suis : il ne m'a pas déçue ! Enfin, ce qui a pu m'agacer dans le film (ce questionnement masochiste de Carrie sur ses relations amoureuses) m'agaçait déjà dans la série, donc l'esprit est conservé ! Certains ont reproché que les héroïnes soient devenues monogames, mais bon dieu tant mieux ! Donnez-nous un peu d'espoir !!! Bref, les fans passent un bon moment, les autres moins, puisqu'il s'agit de l'épilogue de la série, qui vaut pour la conclusion qu'il met à l'histoire.







Il y a longtemps que je t'aime
*****

A-t-on fait trop de bruit autour de ce film qu'en comparaison j'ai été déçue ? Peut-être. Je m'attendais à mieux, en tout cas. C'est un film un peu longuet, un peu lent, on attend un éclat mais il ne vient jamais. Restent les actrices, émouvantes et justes, et l'histoire intéressante, bien pensée.

samedi 28 juin 2008

Bienvenue chez les abrutis !

Mesdames et Messieurs, Françaises, Français, faites un accueil triomphal au débarquement de l'American Family Association dans nos campagnes, qui défendra les valeurs de la famille traditionnelle et promouvra la vérité biblique ! Vive Pétain, vive le fanatisme, et vive la France !!!



(J'ai volé cette image à Nil Recurring, mais c'est pour la bonne cause !)

vendredi 27 juin 2008

Dire des conneries, mais les dire bien !

A la question "Si tu étais deux, lequel gagnerait ?" je réponds : ma valise. Je suis une valise que je trimballe d'un endroit à un autre, d'un homme à un autre, d'un boulot à un autre... Je me pose un temps, je m'attache à une île, puis je largue les amarres, je déserte cette île pour passer à une autre, parce que peut-être, l'herbe est plus verte ailleurs...

Les hommes sont mes îles, pas celles de John Donne, non, ils sont mes refuges, plus souvent successifs que simultanés ; on ne peut pas être à deux endroits au même moment, le coeur et le corps ne peuvent pas, car même si ce n'est que pour un temps, je donne tout ça, c'est ça la vie, donner...

Et je prends, aussi, je prends beaucoup, beaucoup plus que je ne donne, je donne la surface et je prends le coeur, comme un vampire, je me nourris de leur volonté de vivre, de leur réalité. Si je suis là, avec eux, c'est que je vis, s'ils me regardent, c'est que j'existe, et s'ils me sourient, c'est que je suis quelqu'un !

Conscience de soi éphémère, repères changeants, et quand je regarde dans le miroir, je ne me reconnais pas...

Concert (entendez dans votre tête le petit jingle M6 !)

Hier soir, concert : la "Grande messe en Ut" de Mozart, par l'ensemble vocal de l'école polytechnique et l'orchestre de la mairie de Paris, et en soliste, la collègue pour laquelle je suis venue.

D'abord, le RER. C'est long, bondé, interminable... Puis, l'escalier ! Je n'ai même pas eu le courage de compter les marches. Je suis arrivée en haut au bord de la crise d'asthme ! Le message est là : souffrez, la récompense vient après les efforts, la musique se mérite, ce n'est pas un produit de consommation, c'est un art pour lequel il faut tout donner !

Je suis arrivée légèrement en retard, du coup, et j'ai raté la Marseillaise :)

Puis dans la salle : des hommes en uniforme et en costard, c'était plutôt joli ! Mais des militaires qui font de la musique... Mélanger l'art et l'armée... C'est surprenant. La musique adoucit les mœurs, alors tant mieux, mais même si c'est idiot puisque les militaires sont des gens comme les autres, j'ai du mal à concevoir que l'émotion que véhicule la musique puisse passer par eux... Et pourtant, j'en ai ressenti à leur écoute. Pas tout le temps, mais quand même. L'interprétation n'était pas celle de virtuoses, mais elle était juste, et quelque fois, inspirée. La musique est quelque chose de souple, libre, aérien ; quand l'armée est plutôt rigide et terre à terre... Mais le métier ne fait pas la personne, et ce sont des personnes qui ont chanté et joué.

D'autre part, quelle ambiance dans le public ! C'est agréable d'aller à un concert de musique classique et d'échapper à l'éternelle foule de petits vieux blasés !

Le chef d'orchestre a dit "nous avons deux bis" (si j'ai entendu "deux vices", c'est la faute aux charmants messieurs bien habillés !), le deuxième étant l'"Alleluia" de Haendel. Quelle beauté ! Et quelle frustration de ne pas être là à chanter avec eux ! Petit bémol pour la partie "calme" du morceau, qui a été interprétée au même tempo que le reste, au lieu d'être un peu plus lente... C'est autant d'émotion qui manquait.

En conclusion, j'ai passé un bon moment (je sais, personne n'en a rien à faire que je raconte ma vie).

mardi 17 juin 2008

Et qui c'est la reine du gaspacho ?... Ah ah !!! C'est moi ! :)

Premier essai, première réussite ! "Bonne à marier", qu'ils ont dit, les collègues !

Donc, comme je suis très généreuse et surtout très fière de moi (ah bah pourquoi pas, hein, j'adore le gaspacho, surtout celui d'Alvalle, et le mien s'en rapproche pas mal, alors !), dans un grand élan de bonté je vous livre ma recette ! En fait je me suis inspirée des ingrédients et de leurs quantités relatives sur la bouteille d'Alvalle, mais on ne le dira pas, hein, ça m'est tombé du ciel !

Il faut :

- 4 tomates
- 2 poivrons rouges
- 1 concombre
- 2 gousses d'ail
- de l'huile d'olive (comme d'habitude, au pif)
- du vinaigre de vin (idem)
- du sel (idem, selon le goût de chacun).

1) Eplucher, épépiner et couper en morceaux tomates, poivrons et concombre.
Petite astuce pour éplucher les tomates : les tremper 1 min dans de l'eau bouillante, la peau s'en va toute seule après et la tomate n'a pas cuit.
Petite astuce pour éplucher les poivrons : préchauffer le four à haute température, laisser les poivrons quelques minutes le temps que la peau commence à foncer ou un peu noircir, elle se détache facilement après.
Et allez, petite astuce pour épépiner le concombre, pour ceux qui ne sauraient pas : couper le concombre en 2 dans le sens de la longueur et retirer les pépins avec une petite cuillère. (Je vous assure que tout le monde n'a pas l'idée de le faire !)

2) Eplucher les gousses d'ail et enlever le germe.

3) Mettre les tomates, poivrons, concombre et gousses d'ail dans le mixer, ajouter le sel, l'huile et le vinaigre, et mixer le tout ! On goûte pour doser les derniers ingrédients, et c'est bon pour environ 75cl de gaspacho ! A servir très frais !