vendredi 25 avril 2008

L'associé du Diable - La culpabilité


"La culpabilité, c'est un énorme sac plein de briques. Tout ce que tu as à faire, c'est le poser ! Pour qui tu le portes ton sac de briques ? Dieu, c'est ça, Dieu ? Tu sais quoi, je vais te dévoiler une petite info exclusive au sujet de Dieu. Dieu aime regarder. C'est un farceur ! Réfléchis. Il accorde à l'homme les instincts. Il vous fait ce cadeau extraordinaire, et ensuite qu'est-ce qu'il s'empresse de faire, et ça j'peux te l'jurer, pour son propre divertissement, sa propre distraction cosmique personelle ?! Il établit des règles en opposition. C'est d'un mauvais goût épouvantable ! Regarde, mais surtout ne touche pas. Touche, mais surtout ne goûte pas ! Goûte... n'avale surtout pas. Et pendant que vous êtes tous là à sautiller d'un pied sur l'autre, lui, qu'est-ce qu'il fait ? Il se fend la pêche à s'en cogner son vieux cul de cinglé au plafond !!! C'est un refoulé ! C'est un sadique ! C'est un proprio qu'habite même pas l'immeuble. Vénérer un truc pareil, jamais !

- Mieux vaut régner en enfer qu'être esclave au paradis, c'est ça ?

- Si tu veux !... J'ai passé mon existence ici moi, je suis resté collé à l'homme depuis qu'on l'a mis là. J'ai nourri chacune des sensations que l'homme a eu la bonne inspiration d'avoir. J'ai cherché à lui donner ce qu'il voulait, je ne l'ai jamais jugé. Pourquoi ? Parce que je ne n'ai jamais rejeté l'homme, en dépit de toutes ses imperfections. Parce que moi, j'aime l'homme ! Je suis un humaniste. Peut-être même le dernier humaniste..."

Al Pacino, enflammé,
à Keanu Reeves, qui aurait bien fait de lire ceci :

"Si le viol, le poison, le poignard, l'incendie
N'ont pas encore brodé de leurs plaisants dessins
Le canevas banal de nos piteux destins,
C'est que notre âme, hélas ! n'est pas assez hardie."

"Au lecteur", de Charles Baudelaire


jeudi 24 avril 2008

On n'a qu'à dire que tout le monde s'emmerde autant que moi !

Une autre grille exclusive faite maison. A vos stylos !!!

mercredi 23 avril 2008

Vie de merde...

Voici une petite sélection de VDM que j'ai pu trouver sur le site


Ça réveille toujours des souvenirs...


Catégorie : C'est très con !!!

"Aujourd'hui, je veux déboucher mon évier avant de faire la vaisselle. Bien consciencieusement, je dévisse le coude du tuyau en dessous de l'évier en ayant mis un bol en dessous. Je récupère toute l'eau sale bien noire dans le bol. Je verse le bol dans l'évier. VDM. le 18-04-2008 à 20:50 par bean63 - inclassable - je valide, c'est une VDM (3218) - tu l'as bien mérité (4268)"

"Aujourd'hui, je ferme le volet roulant de la fenêtre de ma chambre et constate que le volet ne se ferme pas entièrement, j'insiste en tirant d'avantage sur la chaîne. Plus tard, je constate en ouvrant le volet qu'il n'était pas cassé mais que j'avais guillotiné un pigeon. VDM. le 04-04-2008 à 15:45 par virg - inclassable - je valide, c'est une VDM (6151) - tu l'as bien mérité (645)"

"Aujourd'hui, je pars bosser à 300 bornes de chez moi. Je ne trouve pas l'adresse de mon client, je décide de l'appeler. J'ai pris le sans fil de ma maison à la place de mon portable. VDM. le 03-04-2008 à 13:16 par comphone - travail - je valide, c'est une VDM (6330) - tu l'as bien mérité (1414)"
Ça me rappelle ma mère... Je monte dans la voiture, et là je trouve le téléphone sans fil de la maison sur le siège. Mais elle n'avait pas confondu avec le portable, qu'elle n'avait pas oublié...

"Aujourd'hui, je monte à l'arrière de la voiture de mes collègues qui m'attendaient devant le bureau pour aller déjeuner. En refermant la portière je leurs dis: "C'est parti les pouffiasses !". Et là, deux mecs se retournent vers moi les yeux ronds... Je ne suis pas montée dans la bonne voiture... VDM. le 02-04-2008 à 17:18 par babou95 - travail - je valide, c'est une VDM (6494) - tu l'as bien mérité (1670)"
Je crois que c'est dans la voiture de Maxime, avec Laura, qu'une nana est montée, comme ça, un jour où ils avaient raccompagné Asma à la cité U à Toulouse ; la fille a mis sa ceinture etc. Je crois me rappeler qu'elle ne voyait pas le problème... Ou alors elle s'est rendu compte très tard qu'elle s'était trompée de voiture. Comme quoi ça arrive !

"Aujourd'hui, j'ai vomi en poussant trop loin ma brosse à dents derrière les molaires. La journée commence bien. VDM. le 14-03-2008 à 12:00 par rémi brika - inclassable - je valide, c'est une VDM (3320) - tu l'as bien mérité (956)"

"Aujourd'hui, j'ai fait une baston de regards dans le bus avec une gamine de 4 ans dans une poussette. J'ai perdu. VDM. le 27-03-2008 à 22:36 par Mizou - inclassable - je valide, c'est une VDM (6183) - tu l'as bien mérité (1902)"


Catégorie : Vivent les parents...

"Aujourd'hui, dans la voiture, mon père me sort : "Mais dis voir, le fait d'être à la fac, dans une grande ville, ça te donne pas envie de bien t'habiller ?" VDM. le 14-04-2008 à 01:01 par bubu - inclassable - je valide, c'est une VDM (5896) - tu l'as bien mérité (1407)"

"Aujourd'hui, ça fera 1 an que mon copain m'a gentiment larguée après m'avoir sautée une dernière fois. Quelques jours plus tard, j'annonce à ma mère qu'il m'a quittée. Elle demande : "C'est parce que t'es grosse ?". VDM. le 30-03-2008 à 16:27 par - amour - je valide, c'est une VDM (7912) - tu l'as bien mérité (417)"
Je sais pas pourquoi, Émilie, mais ça me fait penser à toi ;)

"Aujourd'hui j'ai ramené un copain à la maison et j'ai voulu le présenter à mon père. Ne le trouvant pas, j'ai alors cherché dans toute la maison "Papa??? Papa???" et là, venant des toilettes, la grosse voix de mon père a rugit tout en poésie : "JE CHIE !". VDM. le 28-03-2008 à 18:09 par fanny - inclassable - je valide, c'est une VDM (8058) - tu l'as bien mérité (763)"
Un jour, un copain vient à la maison. Avant qu'il ne s'en aille, ma mère : "Attends, attends, je viens dire bonjour !" Et une fois là, devant le copain en question : "Ah mais c'est vrai qu'il est mignon !" ...

"Aujourd'hui ma mère vient de m'avouer devant toute ma famille que quand j'étais petite je "m'entraînais" avec mon ours en peluche et qu'elle se demandait si je continuais. VDM. le 09-03-2008 à 22:50 par vujio - sexe - je valide, c'est une VDM (10352) - tu l'as bien mérité (1066)"


Catégorie : Ces hommes qui ne grandissent pas :) (ou : Mon frère n'est pas le seul)

"Aujourd'hui, je me rappelle qu'un jour, j'étais au lycée et en me dirigeant vers les toilettes je suis pris de folie : j'ouvre la porte façon intervention du GIGN. J'ai cassé le nez de mon prof qui était juste derrière. VDM. le 13-04-2008 à 18:12 par Jamil - inclassable - je valide, c'est une VDM (4434) - tu l'as bien mérité (2713)"

"Aujourd'hui, à la fac, je vais aux toilettes entre deux cours. Il fait très noir. Pris par une pulsion, je fais l'agent secret en longeant les murs et en me servant de mes mains comme un revolver... revolver que je pointe sur un gars de ma classe qui explose de rire et le raconte à tout le monde. VDM. le 16-03-2008 à 00:05 par heyhey - inclassable - je valide, c'est une VDM (1519) - tu l'as bien mérité (3160)"


Catégorie : Seul... tout seul.

"Aujourd'hui, j'ai mis des commentaires sur mon propre blog avec des pseudos différents pour faire croire aux gens que j'ai des amis... VDM. le 12-04-2008 à 16:34 par Monsieur n°13 - inclassable - je valide, c'est une VDM (12336) - tu l'as bien mérité (2214)"
C'est pour ce genre de tentations (auxquelles je ne cèderai jamais !!) qu'il faut laisser des commentaires ! Siouplé !!!

"Aujourd'hui, mon portable a sonné pour la première fois depuis deux semaines. C'était un faux numéro. VDM. le 30-03-2008 à 20:03 par Jacen - inclassable - je valide, c'est une VDM (6084) - tu l'as bien mérité (305)"
Avant d'avoir un portable, je ne me rendais pas vraiment compte que personne ne m'appelait...

"Aujourd'hui, je m'ennuie tellement que j'ai attendu spécialement devant ma freebox qu'il soit 2h pour la voir passer à l'heure d'été... VDM. le 30-03-2008 à 03:01 par anon - inclassable - je valide, c'est une VDM (8014) - tu l'as bien mérité (627)"
Je crois que je me suis déjà retrouvée dans ce genre d'état de misère humaine... A attendre que l'horloge affiche 22:22, pour rire... VDM !!!



Catégorie : C'est triste...

"Aujourd'hui, je voulais faire peur à ma petite femme, en me cachant derrière une porte et surgir tel un zombie. Elle m'a dit : "Arrête il y a ton ventre qui dépasse ". VDM. le 05-04-2008 à 18:54 par Chris - inclassable - je valide, c'est une VDM (6743) - tu l'as bien mérité (2472)"

"Aujourd'hui, en faisant l'amour à ma femme, j'avais l'impression de tromper ma maîtresse. VDM. le 24-03-2008 à 11:00 par - sexe - je valide, c'est une VDM (3414) - tu l'as bien mérité (17915)"



Je profite de cette photo d'illustration pour conseiller le site suivant, autre trouvaille de mes errances cybernétiques :

lundi 21 avril 2008

Pour occuper

Une grille de Sudoku faite maison ! Amusez-vous bien ! (Après il faudra retourner travailler, hein...)

vendredi 18 avril 2008

Triste et vagabonde

Moesta et errabunda

Dis-moi ton cœur parfois s'envole-t-il, Agathe,
Loin du noir océan de l'immonde cité
Vers un autre océan où la splendeur éclate,
Bleu, clair, profond, ainsi que la virginité ?
Dis-moi, ton cœur parfois s'envole-t-il, Agathe ?

La mer, la vaste mer, console nos labeurs !
Quel démon a doté la mer, rauque chanteuse
Qu'accompagne l'immense orgue des vents grondeurs,
De cette fonction sublime de berceuse ?
La mer, la vaste mer, console nos labeurs !

Emporte-moi wagon! enlève-moi, frégate !
Loin ! loin ! ici la boue est faite de nos pleurs !
- Est-il vrai que parfois le triste cœur d'Agathe
Dise : Loin des remords, des crimes, des douleurs,
Emporte-moi, wagon, enlève-moi, frégate ?

Comme vous êtes loin, paradis parfumé,
Où sous un clair azur tout n'est qu'amour et joie,
Où tout ce que l'on aime est digne d'être aimé,
Où dans la volupté pure le cœur se noie !
Comme vous êtes loin, paradis parfumé !

Mais le vert paradis des amours enfantines,
Les courses, les chansons, les baisers, les bouquets,
Les violons vibrant derrière les collines,
Avec les brocs de vin, le soir, dans les bosquets,
- Mais le vert paradis des amours enfantines,

L'innocent paradis, plein de plaisirs furtifs,
Est-il déjà plus loin que l'Inde et que la Chine ?
Peut-on le rappeler avec des cris plaintifs,
Et l'animer encor d'une voix argentine,
L'innocent paradis plein de plaisirs furtifs ?

Les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire


Comme ça...

Comme une présence au fond de moi, pas de celles qui vous font sentir que quelqu'un est là, une présence fictive, une absence de lui, sans espoir que ça change, mais une présence quand même, que j'ai construite sans rien, c'est encore plus douloureux une présence de rien, une solitude à un et rien, si je n'y pensais pas, si je n'avais pas cette conscience du rien, du lui qui n'est pas là, est-ce que je souffrirais autant ?

En fait non je ne souffre pas, c'est tellement facile de se plaindre, je n'ai pas mal, juste une nostalgie, et même, pire, une illusion de réconfort, parce que c'est à ça qu'elle sert, cette illusion de lui, à me réconforter de son absence. J'ai créé une illusion de présence, pour faire comme s'il était là, comme un secret de "nous" que je garde au cas où, une sauvegarde, un film souvenir à me repasser si besoin, sans actualisation, juste les moments choisis, les moments qui m'ont fait espérer...

Qu'est-ce que ma vie ? Moi, seule, et mes constructions de bonheur fictif, mes illusions entretenues, des bouts de passé conservés au présent, et malgré tout, jamais je ne suis convaincue, toujours la réalité comme conclusion, pas trop longtemps hein, j'ai décidé il y a quelques années de ne plus déprimer, alors toujours la fuite, faire semblant de ne pas savoir, "heureux les simples d'esprit"...

Et le temps coule, et je n'avance pas.

jeudi 17 avril 2008

CSA : Charmantes, souriantes et avenantes

"Je vous parle d'un temps que les moins de 20ans ne peuvent pas connaître", car il fut un temps où nous osions sourire...

Aussi, en tant que représentante de ce club malheureusement fermé des CSA (dont nous ne sommes que deux à faire partie, j'ai nommé Émilie et moi-même), je ne peux que m'attrister devant le morne visage des parisiens et parisiennes que je suis amenée à croiser au cours de mes passages obligés dans le métro...

Le métro : accueillant et convivial (photo unjourunephoto.hautetfort.com)

On dirait que la gravité est plus forte dans le métro : elle attire vers le bas les chairs flasques que les zygomatiques ne tiennent plus correctement en place. Je ne peux m'empêcher d'être étonnée à chaque fois (si souvent... trop souvent !) que mes yeux s'arrêtent sur ce curieux petit détail anatomique : le coin des lèvres irrémédiablement penché à l'envers. Parce que oui, l'anti-sourire, l'envers du sourire, est un non-sens, une aberration physiologique !


Le métro : visages lumineux et ambiance joyeuse (photo eur0child.blogspot.com)

L'impression est partagée, et Eurochild se demande "comment se fait-il que les Parisiens tirent sans cesse la gueule dans le métro?" Phénomène auquel nous réagissons de la même manière : "j'ai eu quelques sursauts quand je me rendais compte que mon attitude dans le métro était la même que tous les gens en face de moi." Alors je repense à notre slogan, Charmantes, Souriantes et Avenantes, et je redonne à mon visage un peu de l'innocence et de la naïveté d'une provinciale heureuse, en comprenant pourquoi je n'ai encore rencontré personne de désagréable sur Paris. Un sourire ouvre toutes les portes !

Le métro : exemple parfait (photo unjourunephoto.hautetfort.com)

Je profite de cet article pour recommander le site d'un photographe qui sait capturer la beauté de l'instant présent, du petit détail, du banal et quotidien, parce qu'enfin j'aime Paris, et ce ne sont pas les mines renfrognées de ses habitants qui me feront changer d'avis ! (J'en ai tiré 2 des 3 photos de l'article) :

Magnifique règne... végétal, pour changer !

Émilie tenait à ce que je partage cette photo, dans la digne lignée de mes articles sur la copulation chez différentes espèces animales.



Alors je partage !!!

mercredi 9 avril 2008

"Je ne l'ose dire" de Pierre Certon (1572)

Très peu comprendront pourquoi je mets cette chanson ici, en dehors du fait qu'elle me plait beaucoup et qu'à l'époque où j'étais au Chœur de Chambre de Perpignan nous la chantions... (Attention d'ailleurs aux mauvaises interprétations)




Refrain:
La, la, la, je ne l'o, je ne l'o
Je ne l'ose dire,
La, la, la, je le vous dirai,
La, la, la, je le vous dirai !

Il est un homme en nos villes
Qui de sa femme est jaloux.
Il n'est pas jaloux sans cause,
Mais il est cocu du tout !

Refrain

Il n'est pas jaloux sans cause,
Mais il est cocu du tout ;
Il l'apprête et s'il la mène
Au marché s'en va à tout !

Refrain

Enfin, las de ce supplice,
Le pauvre homme se pendit.
Mais sa femme par malice
Chez Lucifer le suivit !

Refrain

La morale de cette histoire
C'est qu'avant de se marier
Il faut savoir le jour-même
Que c'est pour l'éternité !

Refrain

Et puisque je suis une autre...

... pas du tout dépressive et complètement superficielle, voici quelques photos marrantes, dans la lignée "ah mais quelle belle nature !" de deux autres articles plus anciens.






Du sale (boas constrictors)...













...du drôle (vous avez reconnu)...











...et du moche (vous avez reconnu aussi).








J'ai l'air de mauvaise humeur ? Ah non...

Je est une autre


Le trouble dissociatif de l'identité, anciennement trouble de la personnalité multiple, désigne une succession de "personnalités différentes" (ou "états de personnalité" distincts) chez le même individu, qui ne constituent pas des entités discrètes et autonomes mais sont le résultat de la dissociation d'une même identité.

A chaque état de personnalité correspondent des modalités constantes et particulières de perception, de pensée et de relation à l'environnement et à soi-même. Ces états de personnalité prennent tour à tour le contrôle du comportement du sujet.

Ce trouble ne doit pas être confondu avec la schizophrénie, ou plutôt les schizophrénies, maladies au cours desquelles le sujet présente une dissociation, une désagrégation de sa personnalité, et non pas plusieurs identités successives définies.

(Sources : Wikipedia)

Non, bien sûr, je ne souffre pas d'un trouble dissociatif de la personnalité, je ne présente pas tous les critères diagnostiques, dont j'ai choisi de ne mentionner que ceux auxquels je m'identifie...

Je est une autre, parfois moi parfois un autre moi, et quelle énergie faut-il pour réussir à passer de l'une à l'autre ! Tour à tour concernée ou indifférente, impliquée ou inintéressée, j'oscille entre deux états de moi-même, entre deux états de morale complètement opposés, et même si je déteste ça, c'est avant tout une question de confort, je m'arrange avec moi-même comme je peux, tant pis si les autres en souffrent j'ai déjà mon propre dilemme à régler. Divisée, éclatée, mais toujours une dans l'égoïsme...

C'est moi.


" Moi, mon âme et ma conscience discutons nuit et jour
De tous ces problèmes qui nous tournent autour
Mais là où ma conscience dit oui, mon âme dit non
Alors discuter, oui mais à quoi bon ?

Puisque moi, moi j'en ai marre...
Mon moi me dit qu'il en a marre
Mon moi il dit qu'il en a marre,
Pour moi la vie est un cauchemar..."

Moi, mon âme et ma conscience, Paris Combo

lundi 7 avril 2008

La vie parisienne (il a neigé cette nuit)

Une bonne femme, vêtue de façon assez originale mais comme une personne relativement normale, monte dans la rame de métro, dans le wagon où je me trouve.

"Je vais vous interpréter "C'est beau la vie" de Jean Ferrat."

Et elle entame. Elle chante très faux, sa voix se brise dans les aigus, mais elle y va gaiement, pour que tout le monde, à commencer par moi au premier rang, puisse l'entendre. J'essaie de continuer à lire mon bouquin, j'essaie d'ignorer ce bruit, de faire en sorte que cette dame n'existe pas...

Mais c'est peine perdue. D'habitude, j'arrive à faire abstraction du monde. Du monde réel. Et là il s'impose à moi. C'est ça, je dois me sentir parasitée...

Alors je lève les yeux pour identifier cette horreur qui me tape sur les nerfs, c'est une simple bonne femme, avec une tête quelconque, dénuée de charme, un visage qui ne respire pas tellement la joie de vivre, mais j'en ai rien à foutre, elle peut souffrir tant qu'elle reste dans son coin, sans me cracher son existence minable à la face dès le matin, "les oiseaux se cachent pour mourir" mais elle n'a rien d'un gracile volatile, il suffit d'un coup de pied pour les faire partir, eux.

Vision de mon pied au travers de sa tête, qui écrase les os et la chair, même si ça salit mes chaussures ça fait du bien, ça ferait du bien si j'osais, si ça pouvait être un évènement isolé de la réalité, sans les conséquences et autres désagréments d'une expression d'émotion violente. Si je pouvais, si j'osais, si toute cette énergie pouvait sortir, si on pouvait tuer un jour juste une fois pour que tout notre énervement sorte, comme Jésus a expié les péchés du monde sur la croix, je voudrais expulser ma haine, éclater la tête de quelqu'un pour tout annuler, une fois, juste une fois...

Mais si, j'ai une morale, c'est bien ça le problème, et tout ça reste enfoui, j'ai une casserole d'envies de meurtre en train de bouillir, mais le couvercle tient bien, ya pas de risque.

"J'accepte aussi les tickets de métro, les cigarettes, les tickets restaurant, merci messieurs dames..."

C'est juste une journée qui a mal commencé.

vendredi 4 avril 2008

Errances cybernétiques

Au hasard d'une recherche sur "qu'est-ce que l'acrotomophilie ?", j'ai découvert ce blog que je trouve bien sympathique :

Psychotherapeute

où vous trouverez donc un article sur cette fameuse "acrotomophilie" qui doit maintenant vous trotter dans la tête ("tiens, qu'est-ce que c'est ?"). Pour que ça vous motive encore plus, je peux préciser qu'il s'agit d'une paraphilie, c'est-à-dire un comportement sexuel déviant.

Définition sur Paraphilie - Wikipédia . Bonne lecture !



Petite mise à jour du 17.04.08 : J'ai manqué à mon devoir en ne donnant pas les coordonnées du site où j'ai pris cette magnifique illustration (retouchée par mes soins et ceux d'Emilie pour un peu plus de décence). C'est un blog qui fait un inventaire illustré non exhaustif de déviances sexuelles, la dessinatrice a beaucoup de talent (visitez ses liens) :

C'est le joli printemps (souvenir d'enfance) : il fait beau à Paris !


C'est le joli printemps

C'est le joli printemps
Qui fait sortir les filles,
C'est le joli printemps
Qui fait briller le temps.

J'y vais à la fontaine,
C'est le joli printemps,
Trouver celle que j'aime,
Celle que j'aime tant.

C'est dans le mois d'avril
Qu'on promet pour longtemps,
C'est le joli printemps
Qui fait sortir les filles.

La fille et le galant,
Pour danser le quadrille,
C'est le joli printemps
Qui fait briller le temps.

Aussi, profitez-en,
Jeunes gens, jeunes filles ;
C'est le joli printemps
Qui fait briller le temps.

Car le joli printemps,
C'est le temps d'une aiguille,
Car le joli printemps
Ne dure pas longtemps.

Maurice Fombeure

mercredi 2 avril 2008

Pédophilie

Puisqu'il faut que les esprits s'ouvrent, qu'ils s'affranchissent de cette bouillie prédigérée de pensée que leur fournissent les médias, puisqu'être libre c'est aller plus loin que ses préjugés et ses idées reçues, petit cours d'objectivité :


Commencez par le début, c'est-à-dire par les derniers articles sur la dernière page ; rappelez-vous vos cours de philo sur comment réfléchir correctement ; et participez au changement des mentalités !

Testez votre esprit : à quel point est-il corrompu ?

(Encore une fois, merci Émilie ! Je tiens à citer mes sources !)


Que voyez-vous ? Un couple en plein ébat, ou 9 gentils mignons dauphins ?

A savoir que les enfants ne voient que les dauphins (jusqu'à un certain âge bien sûr), puisqu'ils ne disposent d'aucune référence à la sexualité adulte dans leur imagerie mentale (normalement). Nous qui avons des (grosses) difficultés à voir les gentils dauphins, ne sommes que des esprits pervertis, ah ah !!! (c'était un "ah ah" démoniaque) ... Rire démoniaque ...

mardi 1 avril 2008