Derniers films vus (xième)

Burn after reading *****

Des gags, Brad Pitt complètement stupide hilarant, George Clooney en dragueur internet impénitent (mais pourquoi ne le trouve-t-on pas sur meetic ???), John Malkovich plutôt très très pissed off, il ne se passe rien, et c'est bien ça le plus drôle ! Quelques longueurs, bien évidemment, c'est un peu le but, mais la conclusion est magistrale, merci d'ailleurs à cet acteur pisse froid comme il faut qu'est le psy de New York police judiciaire ! Comme le dit je-ne-sais-plus-qui (mon frère, je crois... ?), par contre, il faut se méfier des bande-annonces, trop bien faites. Le film est moins réussi qu'on ne pourrait s'y attendre.





Madagascar 2 *****

Etrange choix de film quand on n'a pas vu le premier et qu'on n'est pas particulièrement attiré par les films d'animations qui sortent chaque année à la pelle, on m'a entrainée là-dedans, et je n'ai pas regretté. Surtout pour la petite fierté d'avoir reconnu les voix de Chris Tucker et David Schwimmer en ne sachant pas d'avance qui doublait ! :) A part ça... J'ai apprécié le film de manière graduelle. D'abord le doute, puis le pourquoi pas, puis le premier sourire, puis quelques ricanements... jusqu'à, enfin, un bon éclat de rire franc à la dernière scène ! Il vaut mieux ça que l'inverse !






L'échange *****

Depuis Million Dollar Baby, je vois Clint Eastwood comme un des meilleurs réalisateurs actuels, et j'attends ses films avec impatience. Eh bien, d'un point de vue patience, ce fut une rude épreuve ! Le film est long, lent, frustrant, bien qu'intéressant. L'histoire mêle mélo, Gotham City au far west, asile de fous sans Epouvantail mais bien glauque quand même, tueur d'enfants, bêtise humaine, critique sociale... Une scène est particulièrement dure, difficile à regarder, il aurait peut-être fallu que le film soit aussi révoltant du début à la fin.






Vilaine *****

Je me demande bien que dire de ce film ! Il y a quelques jours, je me suis très fortement posé la question de savoir si je l'avais vu ou pas, c'est dire s'il m'a laissé un souvenir impérissable ! (Bon, d'accord, j'ai une mémoire épisodique défaillante...) La faute en est peut-être au fait qu'il n'y a rien de plus dans le film que dans la bande-annonce. J'ai ri, je m'en rappelle, mais je me rappelle aussi un humour bien lourd, très comédie française facile : personnages exagérés, scènes outrancières, scénario prévisible... J'attendais mieux de la part de la fille de !

Pensées hivernales

Une histoire se termine... On se dit que la vie a tout à nous offrir. On se dit qu'aujourd'hui est une chance et qu'on construit demain. On regarde devant, et si l'horizon est loin, on se dit qu'il viendra, et on rêve, on rêve...

Le passé se nettoie de toutes ses scories, face à un présent qui les a conservées, alors le rêve en prend un coup, et hier, hier, c'était lui, c'était bien finalement... Un refuge illusoire, maigre consolation.

J'ai terminé l'histoire, j'ai eu foi en l'avenir, et l'avenir est venu sans rien faire commencer. Si partir était dur, c'était pour aller mieux. Si faire souffrir un autre était pour protéger "mon pauvre cœur fragile et mon honneur secret", sensation de l'échec et de l'avoir payé.

Nouvelle année, nouvelle vie, on oublie.

Serres d'Auteuil, un arbre, pas aussi mort qu'il en a l'air... (25 novembre 2008)

Comme si on ne frissonnait déjà pas assez !

My skin

Take a look at my body, look at my hands
There's so much here that I don't understand
Your face saving promises,
Whispered like prayers
I don't need them.

I've been treated so wrong
I've been treated so long
As if I'm becoming untouchable...

Well, contempt loves the silence
It thrives in the dark,
The fine winding tendrils that strangle the heart
They say that promises sweeten the blow
But I don't need them... no I don't need them.

I've been treated so wrong,
I've been treated so long
As if I'm becoming untouchable

I'm a slow dying flower
I’m the frost killing hour
Sweet turning sour
And untouchable.

(Refrain :)
Oh I need
The darkness,
The sweetness,
The sadness,
The weakness,
Oh I need this.

I need a lullabye,
A kiss goodnight,
Angel, sweet love of my life
Oh I need this


I'm a slow dying flower
Frost killing hour
The sweet turning sour
And untouchable

Do you remember the way that you touched me before,
All the trembling sweetness I loved and adored...
Your face saving promises
Whispered like prayers.
I don't need them.

(Refrain)

Well, is it dark enough,
Can you see me?
Do you want me?
Can you reach me?
Or I'm leaving...

You better shut your mouth
And hold your breath
You kiss me now,
You catch your death
Oh I mean this...
Oh I mean this...

Natalie Merchant

Happy birthday to me (1) : 16.10.08

Et voilà, 24 ans tout pile (et maintenant 1 mois et 5 jours, j'ai du retard dans la publication), reste un an avant la crise du quart de siècle et la sainte Catherine, AAAaaarrrggghhh...

En attendant, je tiens à remercier tous ceux qui ont pensé à moi en ce jour solennel, et qui, dans un élan de sadisme motivé par leur conscience d'avancer inexorablement de désillusions en décrépitude vers leur propre mort, ont tenu à célébrer mon existence en fêtant la date bénie de ma naissance !

(Première résolution pour cette 25e année : arrêter d'être aigrie !)

Donc. Merci à vous, parents, amis, famille d'ici et de là-bas, merci au fameux lui d'avoir été le premier et le dernier de la journée, merci à Facebook, Copains Davant, Netlog, merci aux mails automatiques, merci aux gens qui s'en sont rappelé grace à ça, merci aux gens qui s'en sont rappelé grace à moi, merci à ceux qui ne s'en sont pas rappelé, merci à ceux qui n'en ont rien à faire et n'ont même pas mon numéro de téléphone, merci, merci, MERCI !!!




Pour vous remercier tous comme il se doit, je vais vous faire l'immense honneur de partager ma fabuleuse recette de marbré au chocolat, encensé par la famille de Boulogne, des gens de très bon goût !

Pour faire un bon marbré comme le mien, il faut :

- quelques œufs (au moins 3, puis le nombre varie selon la taille du gâteau que l'on veut préparer)
- le même poids en beurre
- le même poids en farine
- un peu moins de sucre
- de la levure en quantité adaptée
- du chocolat pâtissier
- une cuillère à soupe d crème fraiche
- quelques cuillères de cacao en poudre
- un peu de cannelle.

1) Faire fondre le beurre dans une casserole à feu très doux pour ne pas qu'il cuise.

2) Dans un saladier, mélanger le beurre, le sucre, la farine et la levure ; puis rajouter les œufs battus.

3) Laisser monter la pâte pour obtenir un marbré bien aéré.

4) Dans une casserole, faire fondre la quantité souhaitée de chocolat pâtissier avec la crème fraiche ; puis rajouter le cacao et la cannelle en poudre.

5) Séparer la pâte dans 2 saladiers.

6) Dans un saladier, mélanger le chocolat fondu à la pâte (il faut obtenir une couleur plutôt foncée).

7) Dans un moule à cake, verser de la pâte nature, puis de la pâte chocolatée, et de nouveau de la pâte nature.

8) Avec une fourchette, mélanger grossièrement les deux pâtes en quelques mouvements délicats.

9) Faire cuire au four préchauffé à 180°C pendant 30 à 45 minutes (vérifier la cuisson au couteau : il doit ressortir "propre" quand on le pique).

Un verre de lait, une tranche de marbré, c'est le goûter rêvé !

Mon ancien profil, pour mémoire

Miscellanées, n. f. pl. : Recueil d'écrits divers, littéraires ou scientifiques, qui n'ont parfois pas de rapport entre eux. C'est donc un pot pourri que je vous propose, de toutes ces choses qui me plaisent et peut-être me caractérisent... Qui suis-je? Je suis une étudiante de 23ans en master2 Neuropsychologie, en stage à l'Inserm pour une étude du cerveau de pédophiles. Et je suis aussi un peu chanteuse, un peu frustrée...

Derniers films vus (dont un à la fête du cinéma, j'ai tardé...)

Quantum of Solace *****

Alors, que dire du dernier James Bond ? Déjà, c'est un James Bond ! (Ah bon ?) Donc il faut plus ou moins aimer le genre... Je l'avoue, je ne suis pas fan des courses-poursuites, combats etc complètement fantaisistes et absolument pas crédibles... Daniel Craig est vraiment trop moche et trop sérieux pour correspondre au rôle, la James Bond girl trop quelconque, et l'intrigue trop classique et prévisible. Bref, reste la bande son, et une réplique culte : "Je n'arrive pas à trouver le papier à lettres... Vous venez m'aider ?"

P.S. : Petit sondage d'opinion, à votre avis, quel acteur actuel ferait un bon James Bond ?




Le crime est notre affaire *****

Ah, Agatha Christie, la reine incontestée du polar mâtiné d'une touche d'humour so british, Prudence et Bellisaire Beresford, des personnages si attachants, Catherine Frot et André Dussollier, des acteurs si justes ! Ça donne une adaptation fidèle qui conserve l'esprit du roman, avec beaucoup d'humour (Dussollier en kilt qui s'envole façon Marilyn Monroe, entre autres), et de la joie !









Speed Racer *****

Bon... J'aurais dû lire la petite précision au bas de l'affiche ("Film pour enfants à partir de 6 ans") avant d'aller voir le film, je n'aurais ainsi pas été si déçue par l'humour stupide à l'américaine ou par le jeu outrancier des acteurs... Car, à côté de ça, l'idée était encourageante, et le graphisme est magnifique ! On se sent participer aux courses, l'esthétique fait rêver... Un grand dommage, qui aurait mérité un film plus sérieux.

Comme promis : yearbook toi-même !

Hé hé, comme annoncé, me voici me voilà, je te propose un voyage dans le temps (via planète Marseille...) (c'est du réflexe, phrase = paroles ? = chanson et hop c'est parti...) (bref) grace à cette fabuleuse trouvaille d'Émilie : Yearbook Yourself ! Pour rester dans l'esprit du site, il y a une illustration sonore de mon choix pour chaque décennie !

On remonte dans les années 50, où je suis, au choix, un jeune homme (non mais cette fossette au menton et ces mâchoires, c'est pas possible pour une fille !) ou alors complètement affreusement moche !!! Mais la vie est belle, Elvis est vivant et on va danser le ROCK ! (Prononcer à l'anglaise)

Années 60, c'est l'heure des Beatles et autres musiques de merde, mais pour compenser Lino Ventura nous fait poiler (et rêver, à l'époque, hein, faut se replacer dans le contexte !) dans les Tontons Flingueurs... Ah, vraiment, les lunettes, ça me va super bien !

On décolle, on vole (façon Superman) et on atterrit dans les 70s, libération sexuelle, sex drugs and rock'n'roll, guitar heroes, Jim Morrisson (auquel, soit dit en passant, David ne ressemble pas du tout, puiqu'on en parle)... Bon, si j'étais celle de gauche, je serais plutôt Bree van de Kamp, mais l'idée ne me déplaît pas non plus !

Années 80, je suis métisse (un mélange de couleurs...) ! Et yeah, it's time for hard rock !!! AC DC, Led Zep, etc etc (on oublie le reste, je suis une rebelle, je n'aurais jamais écouté quoi que ce soit d'autre à l'époque !)

Quoi, quoi, je fais l'impasse sur la dance ? Parce que c'est ce dont vous voulez vous rappeler des années 90, vous ? Non mais, Kurt Cobain avait une bien plus belle gueule que Haddaway et cie !!! En tout cas, je le savais que les cheveux bouclés ça me va bien !!!

Voili voilà !!!

(Alors, heureuse ? ;)

Ma réponse (oui, Muse raconte ma vie...)

Uno

This means nothing to me
'Cause you are nothing to me
And it means nothing to me
That you blew this away

'Cause you could've been number one
If you only found the time
And you could've ruled the whole world
If you had the chance

(Refrain :)
You could've been number one
And you could've ruled the whole world
And we could've had so much fun
But you blew it away

You're still nothing to me
And this is nothing to me
And you don't know what you've done
But I'll give you a clue

You could've been number one
If you only had the chance
And you could've ruled the whole world
If you had the time

Refrain (x2)

Muse

Lilbitchette est une brute et elle va te botter le cul !!!

Soyez mes amis, et même encore plus, soyez mes élèves dans l'arène et soutenez-moi en allant tenter de me battre ICI !!!

What is love ? (Baby don't hurt me, don't hurt me, no more...)

Qu'est-ce que l'amour ?

Abandon inconditionnel à l'être cher ? flamme miraculeuse de bonheur fragile ? bouleversement insupportable de la raison ? incommensurable bordel de l'esprit ? ou simple cascade hormonale qui nous assujettit à un autre pas forcément ravi de la réciprocité de son chaos physiologique ?

Face à l'objet de mes fantasmes désespérés de pauvre fille en manque, ce traître de réseau neuronal situé entre lobe frontal et tronc cérébral m'assomme de drogues euphorisantes, des amphéts qui répondent au doux nom d'endorphines. Me voilà dans un état de joie factice qui fait perdre sens des réalités et pondérance, et hop ! ça stimule la sécrétion de dopamine et d'adrénaline, qui, d'abord, boostent ma libido, puis m'enchainent un peu plus dans le plaisir et la satisfaction.

Et me voilà bavant de désir, dans l'urgence d'un apaisement (ouh, comme il est vicieux, cet apaisement) sexuel. Pour peu que je sois en période d'ovulation, GnRH puis FSH-LH obligent, œstradiol et progestérone crèvent le plafond et je suis encore plus réceptive aux phéromones du mâle. L'hypophyse se met en branle (oui, bon...) en 20 secondes, dès qu'il pose les yeux sur moi, dès qu'il me touche, dès le premier bisou bonjour, et verse à flots l'ocytocine dans mon sang, elle m'inonde et paf ! vasopressine, contractions incontrôlables du vagin "j'ai faim ! j'ai faim !", et bloup bloup j'inonde ma culotte.

Comme, évidemment, en face, c'est un homme encore plus drogué que moi aux hormones (il a 5 fois plus de testostérone qui circule en lui), et qu'en plus je dois le stimuler à mort (phéromones et tout le reste), il craque, il s'approche, il m'embrasse, il me touche, et le circuit s'emballe. L'ocytocine m'a rendue plus sensible à ses caresses, me pousse à l'étreindre, et nous ne sommes que des bêtes, n'est-ce pas, wip dans sa chambre, clip crap sur son lit, bang à poil, vlop il s'occupe de moi, zip shebam pow blop wizzzzzz il me fait jouir, ocytocine au max, qu'est-ce que je l'aime ! Le voilà, cet apaisement vicieux qui m'aliène à l'autre, n'avais-je pas prévenu !!!

Il vient en moi, ça me manquait, je me sens entière, enfin, c'est reparti pour un tour sur le grand manège, il va jouir aussi, ocytocine au top, c'est l'hormone de l'amour, l'hormone de l'attachement post-coïtal, du "je t'aime" après l'orgasme, et de l'illusion du "je t'aime" qui perdure, alimentée par l'absence de lui, d'où le manque de phényléthylamine, l'espèce de morphine dont sa présence me shoote...

Eh bien voilà, je suis en cure de désintox, et il avait raison, il n'y a ni "nous", ni couple, ni "on sort ensemble", c'est juste une histoire de cul qui a mal tourné... à cause de ces putains d'hormones.


Bon à savoir : le rôle merveilleux de l'ocytocine

- Le meilleur moyen d'éveiller du désir, et de faire durer un couple, c'est de se toucher.
- C'est une hormone qui ralentit le vieillissement : une étude a montré que les couples qui font l'amour 3 fois par semaine paraissent jusqu'à 10 ans plus jeunes que leur âge.
- L'amour diminue les risques de maladies liées au stress (problèmes cardiovasculaires, cancers...) grâce à son action apaisante et anxiolytique.

Moralité : AIMONS-NOUS LES UNS DANS LES AUTRES !!!

Petit sophisme de mon cru :

- Les hormones sexuelles stéroïdiennes (oestrogènes, progestérone, testostérone) sont synthétisées à partir du cholestérol.
- Les grosses ont beaucoup de cholestérol.
- Donc c'est pour ça que les grosses sont des cochonnes !

C'est juste que ça a mal tourné

Muscle Museum

She had something to confess to
But you don’t have the time so
Look the other way
You will wait until it's over
To reveal what you’d never shown her
Too little much too late

Can you see that I am needing
Begging for so much more
Than you could ever give
And I don’t want you to adore me
Don’t want you to ignore me
When it pleases you
And I’ll do it on my own

I have played in every toilet
But you still want to spoil it
To prove I’ve made a big mistake
Too long trying to resist it
You’ve just gone and missed it
It's escaped your world

Can you see that I am needing
Begging for so much more
Than you could ever give
And I don’t want you to adore me
Don’t want you to ignore me
When it pleases you
And I’ll do it on my own
I’ll do it on my own

Muse

Barbie à Collioure !

Après l'exil, un peu d'imbécilité heureuse de j'ai vécu quelque part et c'était beau !!! Donc, cocorico, je vous encourage à visiter le site de Barbie à Collioure...

... et à visiter Collioure elle-même, le plus beau village de France (cocorico bis)...

... avec sa plage de galets où je me choppe un pythiriasis versicolor chaque année (mais j'y retourne !), ses petites rues étroites et fleuries, ses maisons aux façades colorées si méditerranéennes, et ses boutiques et ses galeries d'art si originales !


(Ah, j'aimerais tant te faire découvrir tout ça, mon pays, ses merveilles, partager mon amour de ces charmants petits villages atypiques, me promener avec toi, etc, etc...)

Un lundi à Paris : promenade dans les serres d'Auteuil (bis)

Un lundi on s'ennuie, petit tour à Paris, on se ressource dans la belle verdure et on oublie le reste ! Le personnel des serres nous regarde avec étonnement, mais oui, il y en a qui ne bossent pas le lundi !

D'abord, prenons des nouvelles de notre amie la fleur de porcelaine, star des photos de la dernière fois, qui en une grosse semaine a totalement changé d'apparence ! Je sens que je vais bientôt devoir retourner la prendre en photo, si elle change toujours aussi vite !

Ensuite, émerveillement devant les orchidées que je n'avais pas pu voir la fois d'avant, trop de photos à montrer, je n'en ai fait qu'une petite sélection :

Puis on s'étonne devant de belles plantes exotiques si colorées :

Et après des fleurs, et encore des fleurs... (Un peu phalliques, oui, on s'est fait la réflexion, non non, ni l'une ni l'autre n'avons l'esprit mal placé !)

Moment magique : une fleur aux ailes d'ange prête à s'envoler :

Après les belles plantes, un beau châssis :

Et une sculpture imitée par une sculpturale Laura :

J'aime bien mon quartier, en fait... ;) A la revoyure, le parc !

Un rap un peu moyen mais des paroles sympathiques !

Changement

Putain ! Plus j'avance, plus j'grandis, plus j'comprends rien !

Les sites de boules, c'est comme la vraie vie : t'attrapes des virus
Quand j'étais p'tit, y'avait pas d'Internet, on traînait dans les abribus
Fallait attendre dimanche soir pour voir des filles nues
Depuis j'me fais ouij' en moins d'cinq minutes avec e-mule
On trouvait jamais d'meufs, on traînait qu'entre testicules
Depuis les gens s'regroupent dans les champs pour prendre des pilules
En boîte la CC circule, les pédés gesticulent,
Les particules sur les p'tits pulls c'est pas des pellicules
Putain... on dirait qu'ça suffit plus d'fumer des spliffs
Ma génération GameBoy sniffe plus de lignes qu'à Tetris
D'puis qu'on préfère les paquets d'clopes aux paquets d'chips
Le sports d'équipe partent en vrille, y'a des grizzlis à Memphis
Maintenant les radios s'torchent avec la playlist
Maintenant faut passer sous l'bureau pour qu'on passe tes disques
Plus la carotte est grosse, plus l'auditeur écarte les cuisses
Le top albums 2006 c'est la banane d'Elvis

(Refrain :)
Les vieux comprennent pas c'qu'il s'passe dans la tête des jeunes
Ils sont pas élevés par la télé, par la PlayStation
Ils comprennent pas à quel point on est fêlés
Ils connaissent pas Internet, les boîtes, les grecs, les DVD
Les vieux comprennent pas c'qu'il s'passe dans la tête des jeunes
Ils sont pas élevés par la télé, par la PlayStation
Ils comprennent pas à quel point on est fêlés
Ils connaissent pas l'rap, les portables, le shit, la Despe

Les mecs fashion sont plus pédés qu'la moyenne des phoques
Les vieux rêvent d'être morts... sont nostalgiques de la bonne vieille époque
Les jeunes sont complètement paumés donc ils prennent des drogues
Les plus jeunes sont cons, sont bons qu'a faire des blogs
Même pour draguer, faut qu'tu connaisses les codes
Est-ce que tu voudrais bien m'sucer sur MSN ? ...LOL !
C'est plus qu'un effet d'mode, c'est la doctrine des écoles
T'es personne si t'as pas une bête de sonnerie téléphone
Les p'tits croient qu'la télé c'est la réalité
Mais leurs stars pré-fabriquées r'tournent vite à la précarité
Maintenant les meufs portent du Vuitton, des grosses lunettes dorées
Avant c'était qu'pour les vieilles putes blondes décolorées
Les mecs s'habillent comme des meufs et les meufs comme des chiennes
Elles kiffent les mecs efféminés comme si elles étaient lesbiennes
Maintenant tous les centre-villes de France c'est les mêmes
Les mêmes putains d'Fnac, Mc Do, Foot Locker, Célio, Zara, H&M
Les médias lâchent les mêmes mythos, si on mord à l'hameçon
C'est parce qu'on reçoit trop d'informations à la seconde
Avant j'achetais les sons, j'écoutais même ceux qu'j'aimais pas
Maintenant j'ai 40 Giga d'MP3 que j'écoute même pas

Tu vas rester sur la touche si tu bouges trop lentement
C'est la course, on a tous du mal à suivre le changement
Poursuivre le mouvement c'est du taf à plein temps
J'suis en r'tard, toujours en r'tard, j'suis en r'tard, en r'tard
Tu vas rester sur la touche si tu bouges trop lentement
C'est la course, on a tous du mal à suivre le changement
Poursuivre le mouvement c'est du taf à plein temps
J'suis en r'tard, tout l'temps, comme cette salope de lapin blanc

[Refrain]

Orelsan

Ma nouvelle spécialité culinaire : les pâtes sauce fond de frigo !

Il faut :

- 1/2 oignon presque sec qui traine dans la porte du frigo depuis ?? ... va savoir !
- le petit bout de beurre rescapé des dernières pâtes (au beurre, donc)
- du sirop d'érable, pas encore périmé (!)
- un peu de muscat (allez, un petit sacrifice au nom de la grande cuisine, c'est pas si grave !) (bonjour tristesse...) (évidemment celui-là n'a pas le temps de périmer, hein)
- 1 reste de faux St Môret vrai premier prix, périmé de 11 jours
- 1 fond de sachet de Grana Padano (ersatz de parmesan) périmé de 16 jours
- les quelques blocs d'épinards hâchés surgelés dont on ne sait que faire au vu de la faible quantité
- des pâtes, de plusieurs sachets si besoin
- du sel, du poivre (5 baies) (Ducros) (bah oui un peu de snobisme sur la fin ça rattrape un peu le début !), et du cumin (mon secret).

1) Émincer le demi-oignon sans oublier d'enlever la première tranche complètement desséchée.

2) Faire revenir le demi-oignon dans le bout de beurre après en avoir raclé la surface un peu rance, puis laisser réduire.

3) Caraméliser au sirop d'érable (là, il faut y aller avec le dos de la cuillère, d'une part pour que le goût ne soit pas trop fort, et d'autre part parce que sinon l'oignon reste collé dans le creux de la cuillère, et c'est plutôt pénible).

4) Déglacer au muscat (un peu dans la casserole, un peu dans le gosier) (eh oui malheureusement ce n'est pas le moins bon des deux muscats de la maison qui s'accorde le mieux à la recette).

5) Rajouter le fromage frais (ou presque) en faisant bien attention de laisser de côté la partie moisie (un mélange de rose et de vert, avec une pointe de blanc-gris, c'est joli), puis le Grana Padano pour relever le goût, et enfin de l'eau parce que le faux St Môret c'est très épais (pour les riches on peut diluer au lait à la place de l'eau, mais pour moi le lait c'est sacré c'est petit déjeuner !).

6) Rajouter les épinards préalablement décongelés au micro-onde (après avoir gratté la glace qui depuis le temps que c'était dans le congé s'était formée autour), puis le cumin et sel/poivre selon l'envie.

7) Laisser mijoter en rajoutant de l'eau et en mélangeant régulièrement pour ne pas que ça se dessèche.

8) Faire cuire les pâtes dans la bonne quantité d'eau bouillante et de gros sel (attention au temps de cuisson des différents sachets que vous utilisez ! d'abord verser les pâtes de 10 minutes de cuisson, puis 3 minutes après celles à 7 minutes de cuisson, etc !) (bon d'accord là j'exagère, c'est une VDM qui m'a fait penser à dire ça).

9) Egouttez les pâtes, servez-vous-en et versez la sauce, c'est prêt !

On n'y croirait pas en lisant la recette, mais elles étaient très bonnes ces pâtes !

N.B. D'habitude je fais de la cuisine au pif, là c'est de la cuisine au nez : pour vérifier que les ingrédients ne sont pas tout pourris, et pour établir s'ils s'accordent les uns avec les autres, en effet tous les muscats ne conviennent pas forcément.

P.S. Je n'aurais pas du rédiger cette recette pendant que je la réalisais, petit à petit ça m'a un peu dégoutée...

Concert Dayon Moustach'Pub 10/05/08

Un dimanche à Paris : promenade dans les serres d'Auteuil

Petit voyage dans les tropiques à 5 minutes de la maison, par un magnifique dimanche ensoleillé :

d'abord une grosse bête qui fait peur :

puis premières macros (j'en suis plutôt fière), ne me demandez pas ce que sont ces fleurs, la première est juste magnifique :

celles-là on connaît tous (hibiscus) :

fleurs façon corail :

puis fleurs carnivores !

et pour terminer (ouh la frustration de n'avoir mis que ces photos pour ne pas surcharger l'article !), photos de ces flemmards qui n'ont pas eu le courage d'aller voir les orchidées (Loïc : "les orchidées c'est pour les nazes !")