vendredi 21 septembre 2007

Foires de Pau et Beaucroissant, septembre 2007

Petite expérience de vente, une ligne en plus à mettre sur mon CV ! Et j'ai vu du pays !


Du 7 au 12 septembre, 59ème foire de Pau, j'ai vu Axelle Red et Nolwenn Leroy en concert, heureusement gratuit ! Beaucoup d'exposants sympas, quelques heureuses rencontres :) mais pas beaucoup de clients... Logée en gîte dans la campagne, 200m carrés, beau jardin, mais pas de réseau SFR, la panique ! La patronne qui cuisine comme un chef, ça console !


Vente de :
- disques d'épilation ("Venez essayer l'épilation-gommage sans douleur !")
- pierre d'Alun ("Pour tout ce qu'il y a à désinfecter ! En fait quand vous la mouillez, la pellicule d'eau qui reste se charge en sels minéraux ; or des bactéries mises au contact d'un milieu très chargé en sels meurent automatiquement ! C'est antiseptique, antifongique et hémostatique ! Pour toutes les utilisations possibles, voyez sur Google !")
- huile d'argan ("Elle vient directement d'une petite coopérative de femmes à côté d'Agadir, c'est très riche en stérols, très efficace pour la régénération cellulaire !")
- pose de strass dentaire ("Avec de la résine dentaire, comme chez le dentiste, ça tient jusqu'à 2 ans !").

Donc évidemment j'ai du me faire poser un strass sur la dent, un rouge pour aller avec mes fringues et mon rouge à lèvres, coquetterie oblige... Et il tient ! Sauf que la pierre fixée sur une pellicule argentée est tombée... Il ne me reste que la pellicule en question...

Après une journée de repos, un peu de route, et : 788ème (!) Foire de Septembre de Beaucroissant, du 14 au 16.

15km d'allées, 1800 exposants, entre 800 000 et un million de visiteurs, donc beaucoup de clients potentiels ! Malgré les 4 concurrents moins chers, chiffre honorable... 3 jours de beau temps, le voisin avait fait 18 fois cette foire, c'était la 2ème fois qu'il faisait beau !

Vente de : portefeuilles magiques ! ("Vous avez une petite poche ici, pour les cartes d'identité et les permis de conduire. Je le précise : pour les permis de conduire actuels, pas ceux d'il y a 30 ans. Vous passez le tout derrière la languette. C'est un petit détail, mais c'est important, il ne faut pas masquer la languette. Etc...")

Logée à l'hôtel Ferme de la Thoudière, bucolique, on entendait les vaches... Et j'entendais aussi mon collègue, le copain de ma mère, ronfler dans le lit d'à côté, même avec les boules Quiès ! Trop de restau et trop de vin, mauvais pour le sommeil !

Et oui donc oui, j'ai fait pipi dans le jardin de la maison derrière notre stand... Les toilettes étaient impratiquables !

BREF, de grands moments, de bons souvenirs, et dès que j'ai le courage je vous mets la démo entière pour le portefeuille magique !

mercredi 19 septembre 2007

Allez, pour détendre un peu l'atmosphère

C'est l'histoire d'un mec. Il rentre dans un café... et plouf !

C'est l'histoire d'un mec. Il rentre dans un bar. Il fait : "Salut, c'est moi !" et en fait c'était pas lui.

Une petite autre... Si je pleure...



Dis-moi

Dis-moi que je crèverai seul comme un chien
En haut d'une montagne qui plonge dans la mer
La narine frémissante, et tous les sens en éveil
Pour le dernier show, le dernier show de la vie

Dis-moi qu'un oiseau viendra me rassurer de son indifférence
Tout va bien, me dira-t-il, il est juste grand temps de pourrir
Dis-moi que les feuilles viendront roussir, et qu'avec elles le vent m'emportera
Sans qu'aucun boulet de la vie pour une fois ne puisse me retenir

Alors il ne sera rien que je regrette
Sauf peut être cette vie entière
Que nous n'avons pas vécue
Cette promesse non tenue

Mais qu'importe, que le vent m'emporte
Nourrir les vers et les cloportes
Ce sera bien là de toute une vie
Le seul contrat bien rempli

Je n'ai jamais vendu mon âme
Mais c'est mille fois que je l'ai offerte
En pure perte, en pur drame
En pâture aux femmes

Mais de tout ce vin ne reste que le tanin
Vinaigre de plaies par trop ouvertes
Au fond d'un grâal puits sans fin
Où se dilue l'hier sans lendemain

Mais dis-moi que ça ne fait rien
Ce sera juste la preuve que ce n'était que ça qu'être humain
Tout a une fin
C'est peut-être ça qui est bien.

Mano Solo

Retour de foires... Rêve bizarre !

Je suis heureuse, j'ai un bébé !
Un petit œuf à peine plus gros que celui d'une poule, et moins fragile aussi, avec des motifs noirs et rouges. Il est posé sur une assiette, devant moi, sur une table de bistrot en terrasse.
Quelqu'un arrive, que je connais, et je suis si fière, je veux lui montrer mon bébé. Je tends l'assiette, et l'œuf tombe et roule par terre, ma mère à côté de moi est horrifiée, et moi je ne ressens rien. C'est normal de faire du mal à son bébé dans les premiers temps, on est maladroit...
Je remets l'œuf en place, et une amie passe, à qui je veux aussi le montrer ; je bouge l'assiette, et encore une fois, l'œuf tombe et roule par terre, mais là c'est moi qui suis horrifiée, il risque de mourir !
Quand je le ramasse, je le serre contre moi, fort, et il ne cassera pas parce qu'il est solide, c'est un téléphone portable.
Je le prends dans mes bras, et c'est un petit bébé, une petite fille avec des cheveux très noirs, drus et épais. Je fais remarquer qu'elle est comme moi, que moi aussi j'avais des cheveux très noirs à la naissance, et ma grand-mère dit que c'est à cause de notre moitié de sang arabe...
Pierre est là, je ne crois pas qu'il soit son père, il me semble que ce bébé est seulement à moi, mais je tiens quand même à lui demander l'autorisation de l'appeler Alice...

... et je me réveille.

Eh oui j'en suis là... Aïe aïe aïe !!!





Les Poissons

Les rêves, ça pousse sous la pluie quand la dernière larme fait déborder la rigole, et le flot t'emporte loin très vite, et tu ne sens plus le froid, l'eau qui te mouille et tu respires dans la vague en déclarant aux poissons :

" Plutôt crever que de crever, plutôt mourir que de ne pas vivre "

Alors ils t'écoutent sachant bien que tu n'es pas d'ici, et que comme un étranger rentrant chez lui tu vas partir. Tu n'es pas de ce monde, et ta femme jalouse, possessive et redoutable a laissé sur toi son parfum tenace et visqueux. Madame la Mort ne supporte pas d'incartades ! Tout juste elle te donne du mou, à faire le fanfaron déchiré sur un comptoir à hurler, hurler pour un panier de crabes, une tribu de morues et un banc de maquereaux, en brandissant ton poing rageur :

" Moi ma femme c'est pas elle qui porte la culotte !"

Alors ils rigolent bien, et s'émeuvent du ridicule et de la naïveté, et les conversations reprennent, chacun dans sa bulle d'eau propre. Les poissons s'en branlent, ils ne viendront pas chez toi vérifier. A-t-on déjà vu un poisson sortir de l'eau et visiter la réalité?

Il y a pourtant tant de choses à dire, il y a tant de choses à faire, tant de barreaux à scier avec les dents qui restent ; il y a tant de morts à vivre en toi, cimetière ambulant de souvenirs, de chair et de sang... Tant d'espoirs abattus en plein vol, tant de haine qui ne se tait que pour reprendre son souffle, tant d'amour jamais si vrai qu'au moment où il fait mal, tant de choses à dire...

Il y a tant de chemins parcourus pour n'oublier que les autres qu'on traverse et qu'on transperce, pour se retrouver tout rouge, la bouche dégoulinante d'une valve qu'on mâche encore. Il y a tant de vérités qui ne servent qu'à mentir, il y a tant de merde pour chaque jour sortir de mon cul, il y a tout ce qu'on mange, il y a tout ce qu'on tue... Il y a tant d'amis d'aujourd'hui qui déversent des mots qui flattent mon égo comme la croupe d'un cheval de labour, et qui plongent dans le sillon définitivement impur...

Il y a tant de feux-follets, des femmes étincelantes qui percent ma ténèbre l'espace d'un instant, juste un instant. T'es pas rendu mon gars, il y a tant de choses en toi ! Alors la marée s'en va et les poissons avec elle, alors planté dans la vase tu sais qu'elle t'attend. A mesure que l'eau descend, sous ta peau tu la sens qui récupère son bien, tu lui appartiens !

Alors elle te ramène chez toi titubant et elle te borde dans ton lit froid, et elle gèlera tes rêves pour que tu ne t'y noies pas, pas encore... Et tu sens ton corps flétrir et racornir sous le gel à mesure qu'à l'intérieur gonfle ton coeur, et encore une nuit à attendre de savoir si tu tiendras les pressions, à se demander pourquoi ne pas laisser béton, cette histoire n'est plus la tienne ! Il est mort depuis longtemps le beau jeune homme au talent, il ne reste que sa rage qui demain te tiendra debout, comme une momie raidie par le froid avec juste la force de pleurer sous cette putain de pluie, où naissent ces putains de rêves.

Mano Solo

samedi 1 septembre 2007

Derniers films vus (3)

Le cinéma ça occupe... pas toujours agréablement.

Die Hard IV *****

Ah, ce cher Bruce Willis, toujours sexy, mais en manches longues maintenant ! Bref, un bon divertissement, pas le temps de s'ennuyer, et qu'est-ce qu'on rigole devant des scènes toutes moins crédibles les unes que les autres ! J'ai particulièrement aimé la scène où il dégomme un hélico avec sa voiture, et l'image si criante de vérité des fameux geeks coincés entre PC (sans souris, nan mais, où a-t-on vu un hacker utiliser autre chose que le clavier ?!) et posters Star Wars...








Paranoïak (Disturbia) *****

Si vous voulez voir un mauvais remake de "Fenêtre sur cour" version teenage movie ; si vous avez 15 ans et que vous fantasmez sur Carrie-Ann Moss en maman sexy qui a pris un peu de joues ; si vous aimez les happy ends où on passe de "Mon Dieu on va tous mourir" à "Super la vie est belle" en 2 secondes ; bref, si vous aimez les téléfilms M6 sur grand écran, celui-ci est pour vous !