lundi 30 juillet 2007

Petite blague

Le simplet du village entre dans son café habituel, avec un grand sourire qui lui illumine le visage.

"Qu'est-ce qui te rend donc si heureux ? demande le barman.
- Ben, c'est toute une histoire, raconte le gars. Tu sais que je vis à côté d'une ligne de chemin de fer ...eh ben, la nuit dernière, en regardant par la fenêtre, j'ai vu une jeune femme attachée aux rails, comme dans les films. Alors, je suis vite allé couper ses liens et je l'ai ramenée chez moi.
- Ah bon, quelle histoire ! Et ensuite ?
- Ben, tu sais... on a fait l'amour toute la nuit, partout dans la maison. On a tout fait, une fois moi au-dessus, une fois elle, partout et de toutes les facons!
- Mais, c'est fantastique p'tit gars ! s'exclame le barman. T'en as eu de la chance, dis donc ! Et... elle était jolie au moins ?
- Ah ça... je saurai jamais, j'ai pas trouvé sa tête!"

Derniers films vus : Le cinéma est en deuil mais the show must go on !

Alors... dernières critiques :

Pink Floyd - The Wall *****

Déjà vu il y a une dizaine d'années pour moi, découverte pour Pierre fan de la musique mais déçu par cette illustration. Sa réflexion : "ça a vieilli". Dommage qu'il n'ait pas été sensible à l'univers. Ça ne devait pas cadrer avec l'image qu'il s'était faite de l'album. Quant à moi, ayant vu ce film assez tôt, il est pour moi indissociable de la musique. Alors j'aime !











Hot Fuzz *****

Très bonne surprise ! On rit beaucoup, on repère avec plaisir les multiples références aux films d'action bien connus ; bref, on s'amuse ! Petit, mais vraiment petit bémol : un peu longuet sur la fin. Mais il faut le voir !











Les Simpson - Le film *****

Je ne suis pas très fan de l'humour Simpson, mais on rigole bien, et on se sent chez soi, à la maison devant la télé, pour un épisode un peu plus long qu'à l'habitude. Je me serais attendue à voir plus de stars, à ce que l'intrigue soit un peu plus poussée, mais les Simpsons restent fidèles à eux-mêmes, et c'est déjà ça ! On retiendra Spider Cochon, et la reprise de la Marseillaise...

Michel Serrault est mort...

Au risque d'être la cible de moqueries (rapport à la mort de Villeret, très regretté par une certaine jeune fille...), je tiens à afficher ma peine quant à ce triste évènement. Il va manquer au cinéma français, c'était toujours un plaisir de le retrouver dans les films si divers auxquels il a participé... Tour à tour très renfrogné, drôle, attendrissant... Voilà, c'est dommage.


mercredi 25 juillet 2007

Un autre poème


Le dormeur du val

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Arthur Rimbaud



Ma maman !!!


Dans mon ancien appartement, à Perpignan...

Comment ressusciter un mort...


Mon beau chien...

Ils sont encore pitits...


Alexandre, Stéphanie et Mya

Quand il était pitit...


Mon petit frère !

Quand j'étais pitite...


Jsuis-t'y pas joulie?

dimanche 22 juillet 2007

HF Thiéfaine - La maison Borniol



(La vidéo est une reprise acoustique mais on s'y croirait presque ! Bravo à l'interprète !)

Maison Borniol

Hé y'a quelqu'un
Oh y'a quelqu'un
C'est moi Borniol
Et je viens livrer le cercueil
Si vous m'payez un coup d'alcool
Ben moi j'vous fais les clous à l'oeil
Ouais c'est moi, Borniol
Service rapide et je contente
Même la veuve du guignol
Vu que je fais le service après-vente

Les temps sont durs
C'est pas mariole
Vivement que revienne le choléra
Je pourrai changer de chignole
Et me payer le cinéma
Et si le choléra marche bien
Je pourrai faire des folies
J'agrandirai mon magasin
Et je prendrai des apprentis

Je serai la maison Borniol
Le supermarché de la mort
Cercueils à fleurs pour les pauvres mômes
Et à roulettes pour les vieillards
Je serai la maison Borniol, Borniol, Borniol
Maison Borniol, maison Borniol
Bières, cercueils, catafalques
Maison Borniol, maison Borniol
Demandez notre catalogue automne/hiver
Maison Borniol, maison Borniol
15 % de réduction sur suicide collectif
Maison Borniol, maison Borniol

Hubert-Félix Thiéfaine

HF Thiéfaine - Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable (extraits)



Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable

J'me sens coupable d'avoir assassiné mon double dans le ventre de ma mère et de l'avoir mangé
J'me sens coupable d'avoir attenté à mon entité vitale en ayant tenté de me pendre avec mon cordon ombilical
J'me sens coupable d'avoir offensé et souillé la lumière du jour en essayant de me débarrasser du liquide amniotique qui recouvrait mes yeux la première fois où j'ai voulu voir où j'en étais
[...]

Je me sens coupable, coupable !

[...] Je me sens coupable d'avoir arrêté de picoler alors qu'il y a des milliers d'envapés qui continuent chaque année à souffrir d'une cirrhose ou d'un cancer du foie ou des conséquences d'accidents provoqués par l'alcool
De même que j'me sens coupable d'avoir arrêté de fumer alors qu'il y a des milliers d'embrumés qui continuent chaque année à souffrir pour les mêmes raisons à décalquer sur les poumons en suivant les pointillés
Et j'me sens aussi coupable d'être tombé de cénobite en anachorète et d'avoir arrêté de partouzer alors qu'il y a des milliers d'obsédés qui continuent chaque année à souffrir d'un claquage de la bite, d'un durillon au clitoris, d'un anthrax max aux roubignolles, d'une overdose de chagatte folle, d'un lent pourrissement scrofuleux du scrotum et du gland, de gono, de blenno, de tréponèmes, de chancres mous, d'HIV ou de salpingite

Je me sens coupable, coupable !

J'me sens coupable d'être né français, de parents français, d'arrière-arrière... etc grands-parents français, dans un pays où les indigènes pendant l'occupation allemande écrivirent un si grand nombre de lettres de dénonciation que les nazis les plus compétents et les mieux expérimentés en matière de cruauté et de crimes contre l'humanité en furent stupéfaits et même un peu jaloux
J'me sens coupable de pouvoir affirmer qu'aujourd'hui ce genre de pratique de délation typiquement française est toujours en usage et je prends à témoin certains policiers compatissants, certains douaniers écoeurés, certains fonctionnaires de certaines administrations particulièrement troublés et choqués par ce genre de pratique
J'me sens coupable d'imaginer la tête laborieuse de certains de mes voisins, de certains de mes proches, de certaines de mes connaissances, de certains petits vieillards crapuleux, baveux, bavards, envieux et dérisoires, appliqués à écrire consciencieusement ce genre de chef-d'oeuvre de l'anonymat
J'me sens coupable d'avoir une gueule à être dénoncé

Je me sens coupable, coupable !
[...]

Hubert-Félix Thiéfaine

Gotainer - L'automodébile (extrait choisi)



- Et alors, espèce de patate pourrite,
Tu la pousses ta poubelle de merde ?!

- Ouais l'autre hé, où il l'a eu son permis hé
J'le crois pas hé

- Hé tu sais c'que j'lui fais à ton tuyau d'échappement
A ton tuyau d'échappement
Tu sais c'que j'lui fais à ton tuyau d'échappement ?

- Ouais l'autre hé, j'vais t'faire éclater la cervelle à coups d'manivelle
Et pi après quand tu s'ras mort
Ben j'viendrai avec du cambouis
Mett' des gros mots sur toi, pouah,
Je te dirai que je te hais, que je te hais,
Que je vais te tuer !!!

Galerie 4


samedi 21 juillet 2007

Puisque j'ai déjà osé pire

Les métamorphoses du vampire

La femme cependant, de sa bouche de fraise,
En se tordant ainsi qu'un serpent sur la braise,
Et pétrissant ses seins sur le fer de son busc,
Laissait couler ces mots tout imprégnés de musc :

" Moi, j'ai la lèvre humide, et je sais la science
De perdre au fond d'un lit l'antique conscience.
Je sèche tous les pleurs sur mes seins triomphants,
Et fais rire les vieux du rire des enfants.
Je remplace, pour qui me voit nue et sans voiles,
La lune, le soleil, le ciel et les étoiles !
Je suis, mon cher savant, si docte aux Voluptés,
Lorsque j'étouffe un homme en mes bras redoutés,
Ou lorsque j'abandonne aux morsures mon buste,
Timide et libertine, et fragile et robuste,
Que sur ces matelas qui se pâment d'émoi,
Les anges impuissants se damneraient pour moi ! "

Quand elle eut de mes os sucé toute la moelle,
Et que languissamment je me tournai vers elle
Pour lui rendre un baiser d'amour, je ne vis plus
Qu'une outre aux flancs gluants, toute pleine de pus !
Je fermai les deux yeux, dans ma froide épouvante,
Et quand je les rouvris à la clarté vivante,
A mes côtés, au lieu du mannequin puissant
Qui semblait avoir fait provision de sang,
Tremblaient confusément des débris de squelette,
Qui d'eux-mêmes rendaient le cri d'une girouette
Ou d'une enseigne, au bout d'une tringle de fer,
Que balance le vent pendant les nuits d'hiver.

Charles Beaudelaire

Pub


Je sais c'est un peu morbide mais je trouve ça vraiment très esthétique :

vendredi 20 juillet 2007

Toujours plus de culture

"Le mariage de Figaro", Beaumarchais, Acte V scène 3, extraits.

FIGARO
Ô femme ! femme ! femme ! créature faible et décevante ! ... nul animal créé ne peut manquer à son instinct : le tien est-il donc de tromper ? [...]
Non, monsieur le Comte, vous ne l'aurez pas... vous ne l'aurez pas. Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie ! ... Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. [...]
Ne pouvant avilir l'esprit, on se venge en le maltraitant. [...]
Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil ! Je lui dirais... que les sottises imprimées n'ont d'importance qu'aux lieux où l'on en gêne le cours ; que, sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur ; et qu'il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits. [...]

Galerie 3

Une petite image, et je pourrai remettre du texte, encore une fois.


Puisque j'ai mis plein de photos...

... je peux remettre du texte ! Petit extrait choisi dans "Cyrano de Bergerac" d'Edmond Rostand, Acte III scène 10.

ROXANE, s'avançant sur le balcon
C'est vous ?
Nous parlions de... de... d'un...

CYRANO
Baiser. Le mot est doux !
Je ne vois pas pourquoi votre lèvre ne l'ose ;
S'il la brûle déjà, que sera-ce la chose ?
Ne vous en faites pas un épouvantement
N'avez-vous pas tantôt, presque insensiblement,
Quitté le badinage et glissé sans alarmes
Du sourire au soupir, et du soupir aux larmes !
Glissez encore un peu d'insensible façon
Des larmes au baiser il n'y a qu'un frisson !

ROXANE
Taisez-vous !

CYRANO
Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce ?
Un serment fait d'un peu plus près, une promesse
Plus précise, un aveu qui veut se confirmer,
Un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer ;
C'est un secret qui prend la bouche pour oreille,
Un instant d'infini qui fait un bruit d'abeille,
Une communion ayant un goût de fleur,
Une façon d'un peu se respirer le coeur,
Et d'un peu se goûter, au bord des lèvres, l'âme !

Souvenirs souvenirs (fin)

C'est pas la classe de poser avec une prof aussi sympa?




A la réflexion, je me dis qu'il faudrait que je fasse un blog avec toutes les photos de la soirée, que tout le monde puisse les consulter...

Souvenirs souvenirs (suite)

Les profs de géol étaient de sortie !


Je leur donnerais bien l'adresse du blog, pour qu'ils voient les photos, mais vu l'article posté un peu avant...

Souvenirs souvenirs...

Grillade de fin d'année de licence, 28 juin 2006 :


C'est moi la fille avec la veste marron... et une seule jambe !

jeudi 19 juillet 2007

Petite insolation...

Mardi, jour de Grey's anatomy, nous rentrons de la plage, vers 18h, je m'allonge et m'endors.

Je suis avec Pierre à Rosas, chez les parents de Caro, dans la grande maison avec piscine qui ne ressemble pas à la vraie, farniente, baignades, discussions... Ensuite je me réveille dans la chambre de Pierre, je me rends compte qu'il est 10h moins le quart et que je dois avoir raté la majorité de Grey's anatomy ; comme il y a la télé, j'allume et c'est la pub, et je comprends que c'est celle au milieu du 2ème épisode et je suis dégoûtée. Là-dessus Pierre arrive, je lui demande pourquoi il ne m'a pas réveillée pour que je ne rate pas ma série, il sort une réponse quelconque, et je lui donne des coups de poing sur le torse, je ne frappe pas très fort mais il a l'air vexé alors je m'accroche à lui en continuant de le taper, un peu, pour qu'il ne s'en aille pas.

Nous sortons dans la rue, et nous allons à La Redoute parce que j'ai acheté des trucs que je dois aller payer. Le bureau La Redoute est tout blanc, assez grand, avec un comptoir au milieu où peuvent travailler 2 bonnes femmes, même si ce soir il n'y en a qu'une, et au fond sur la droite 3 guichets où travaillent 3 personnes. Nous nous asseyons devant la vendeuse seule, Pierre est à ma gauche, je sors mon chéquier pour payer, un type vieux et moche s'assoit à ma droite et commence à me draguer, je commence à remplir le chèque, et d'un coup me prend l'envie de sortir, sur une obscure idée d'aller peut-être chercher ma pièce d'identité. Pierre et moi sommes alors de nouveau dans la rue.

Je veux retourner assez vite dans l'agence, et je demande à Pierre de rester dehors, j'insiste, j'espère que le dragueur voudra bien payer ma facture. Je rentre donc seule dans le magasin, et la vendeuse qui s'occupait de moi est assez énervée que je sois partie si vite, elle discute avec les autres vendeurs dans la salle qui est devenue comme une grande salle de réunion avec bureau ovale au centre et tout le monde assis autour, le dragueur n'est plus là. J'apaise la vendeuse, une grande black, en lui disant qu'à cause du dragueur je n'avais qu'une envie, sortir de là. Un homme de l'équipe de vendeurs me dit qu'il s'occuperait bien de moi, je crois qu'il esquisse un baiser. Mais...

Mais c'est une fille, plutôt jolie et bien en chair, qui vient m'allumer ! Apparemment, je la connais, et elle m'a déjà fait des avances. Elle s'assoit sur mes genoux (je suis assise sur une chaise), et elle commence à me caresser, à m'étouffer entre ses seins énormes, et j'aime ça, même si je me sens coupable envers Pierre, elle m'excite vraiment beaucoup, je la pétris à pleines mains, et d'un coup elle sort une grosse queue, et je me dis tant mieux, parce que je préfère les hommes, elle la met dans ma bouche et je pense que je n'ai pas le temps de lui faire une fellation, Pierre m'attend dehors, mais elle éjacule assez vite dans ma bouche et sur mon menton, je me dis que Pierre va sentir l'odeur, il faudra que je lui explique que je lui ai fait un cunni, ça le dérangera moins...

Quand je vais pour partir, je remarque une femme à un guichet, je la connais mais je sais qu'elle est morte, et en fait sa tête apparait sur un écran d'ordinateur enchassé dans son corps, mais je ne vois pas trop de quelle façon c'est fait parce que je n'ose pas regarder. Enfin, avant de sortir, je dis au revoir à tout le monde...

... et je me réveille assez stressée. J'ai vérifié assez rapidement que Grey's anatomy n'avait pas commencé. Et je me suis dit que le soleil ne m'avait peut-être pas fait du bien !

Si un certain passage du rêve peut être assez choquant, ce n'est justement qu'un rêve, sur lequel je n'avais aucun contrôle. Je choisis d'oser le raconter, parce qu'il m'a vraiment marquée ! Voilà voilà...

mercredi 18 juillet 2007

Galerie 2

Je peux pas résister à en mettre un autre !


Pour faire joli ! (Galerie 1)

Parce que c'est tellement beau, j'ouvre avec ce tableau une galerie Wassily Kandinsky : plusieurs tableaux vont venir émailler ce blog, petits bijoux colorés dans un écrin numérique... Voilà!


mardi 17 juillet 2007

Magnifique règne animal

A la question "Que dois-je faire pour rendre mon blog plus attractif ?" Florian a répondu "Mets des photos de cul". J'ai donc cherché de jolies photos à caractère légèrement sexuel qui pourraient ne pas être refusées par blogger.com. Mais, chose étonnante, alors que nous nous vantons d'être moins primitifs que la plupart des animaux, les photos les plus "poétiques" ne mettent en scène que les-dits animaux. Alors en voilà quelques unes...





D'abord, la copulation calme et fonctionnelle de cette bête splendide qu'est le cheval.













Ensuite, une petite photo pour ceux qui aiment faire du bruit : ici, plus question d'être calme, c'est d'une bestialité féroce qui fait plaisir à voir!













Tellement plaisir qu'en voici une autre : pour ceux qui aiment les batailles de boue, on change de position et on s'amuse! En criant toujours autant! Vraiment, ces lions... aucune décence!












Enfin, pour ceux particulièrement attirés par les parties à 3, je ne sais pas si cette photo va vous encourager ou vous dissuader...






Et voilà, j'ai rempli mon office. Satisfait, Florian ? Et pour une photo de copulation humaine, voir l'article "Petite devinette". Dont je viens de donner la solution, du coup...

lundi 16 juillet 2007

Parce qu'il a tellement raison



La ballade des gens qui sont nés quelque part

C'est vrai qu'ils sont plaisants tous ces petits villages
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages
Ils n'ont qu'un seul point faible et c'est être habités
Et c'est être habités par des gens qui regardent
Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
La race des chauvins, des porteurs de cocardes
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part (bis)

Maudits soient ces enfants de leur mère patrie
Empalés une fois pour toutes sur leur clocher
Qui vous montrent leurs tours leurs musées leur mairie
Vous font voir du pays natal jusqu'à loucher
Qu'ils sortent de Paris ou de Rome ou de Sète
Ou du diable vauvert ou bien de Zanzibar
même de Montcuq il s'en flattent mazette
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part (bis)

Le sable dans lequel douillettes leurs autruches
Enfouissent la tête on trouve pas plus fin
Quand à l'air qu'ils emploient pour gonfler leurs baudruches
Leurs bulles de savon c'est du souffle divin
Et petit à petit les voilà qui se montent
Le cou jusqu'à penser que le crottin fait par
Leurs chevaux même en bois rend jaloux tout le monde
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part (bis)

C'est pas un lieu commun celui de leur naissance
Ils plaignent de tout cœur les pauvres malchanceux
Les pauvres maladroits qui n'eurent pas la présence
La présence d'esprit de voir le jour chez eux
Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire
Contre les étrangers tous plus ou moins barbares
Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part (bis)

Mon Dieu qu'il ferait bon sur la terre des hommes
Si on n'y rencontrait cette race incongrue
Cette race importune et qui partout foisonne
La race des gens du terroir des gens du cru
Que la vie serait belle en toutes circonstances
Si vous n'aviez tiré du néant ces jobards
Preuve peut-être bien de votre inexistence
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part (bis).

Georges Brassens

Le Canigou vu de Marseille

A ceux qui ne me croient pas quand je dis qu'on voit le Canigou de Marseille, la preuve en image:


On voit la chaîne du Canigou derrière Notre Dame de la Garde à Marseille, seulement 2 fois par an par beau temps. Cette observation est possible grâce au phénomène de la réfraction atmosphérique qui a pour effet de relever la position apparente des objets à l'horizon dans certaines conditions de température et de pression en courbant les rayons lumineux.

Pour vérification et/ou explications complémentaires, tapez "Canigou" et "Marseille" sur Google.


Pour élever un peu le niveau

Harmonie du soir

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir;
Valse mélancolique et langoureux vertige!

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige,
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige!
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!

Charles Baudelaire

Derniers films vus

Merci à Pierre de m'avoir emmenée voir tous ces films!

Ocean's thirteen *****

Toujours la même bonne ambiance, avec Brad Pitt et George Clooney toujours aussi beaux, une intrigue qui se tient, une résolution facile avec des gadgets incompréhensibles, et nul besoin d'avoir vu les premiers pour apprécier. Peut-être qu'Al Pacino fait un méchant moins impressionnant qu'Andy Garcia (!), à voir en VO!











Persepolis *****

Un graphisme simple mais soigné, au service de la narration; une histoire émouvante, drôle, accessible; un film utile, qui fait réfléchir, qui fait comprendre l'histoire si actuelle de l'Iran; tant de choses positives sont à dire sur ce film, qui mérite bien le prix du jury Cannes 2007, à voir absolument!

Bon, ça n'a pas grand chose à voir, mais je voulais préciser... que quand je parle de Persépolis, je suis obligée de penser à son anagramme, foutu réflexe mental... Mais ça me fait bien rire intérieurement ! L'anagramme ? Ah oui : c'est persépoils !

... Bon d'accord c'est pas drôle...




Harry Potter V *****

2h20 ne sont même pas suffisantes pour adapter le livre en entier, alors les retrouvailles sont un peu courtes, et de nombreuses scènes complètement absentes, mais l'ambiance est là. Dommage que les films ne fonctionnent pas comme le Seigneur des Anneaux, avec version longue en DVD...











Bientôt : Die Hard IV, Raison d'état, La vengeance dans la peau...

vendredi 13 juillet 2007

... et une définition

Je suis bien prise en master 2 recherche Neuropsychologie! Je suis donc bien une étudiante qui fera bientôt un stage sur l'analyse morphométrique du cerveau de patients pédophiles! Je suis une future doctorante qui publiera peut-être un jour dans Nature, et/ou qui gagnera peut-être le prix Nobel!



C'est joli, non? La fac du master, le labo du stage, les rattachements du labo du stage... L'étude à laquelle je vais participer :

anim.snv.jussieu.fr/pcnet.html

jeudi 12 juillet 2007

Une première réponse...

Pour répondre à la question existentielle posée un peu avant (plus bas donc), une première piste a été de me rappeler mes propres mots prononcés à Paris dernièrement : "Je veux un sac à main qui me définisse mieux en tant que personne". C'est une considération qui semble me préoccuper ces temps-ci... Me définir... Et si je ne suis pas prise en M2, je suis quoi? Je ne suis plus l'étudiante annoncée dans le profil!

Enfin bref. Quel sac à main me définirait le mieux? Petit top3 de quelques sacs trouvés sur le net:





1 - Le classique cuir un peu travaillé (petite préférence)







2 - Le couture Gucci, pour quand j'aurai de quoi m'offrir ça...






3 - Le bon geste (commerce équitable), joli... mais en feutre.







Je sais, j'ai l'air d'une fille très superficielle. Surtout que ça m'a pris du temps ces c****ries... Mais c'est fait! J'aime le travail fini!!!

Qu'est-ce qui nous définit en tant que personne?

Les fringues que l'on porte?
La musique qu'on écoute?
Les films qu'on aime ou pas?
Les études que l'on fait? Ou le boulot qu'on a?
Les séries que l'on regarde? Le fait de les regarder?
Nos hobbies, nos loisirs?
Le nombre de films du cul que l'on regarde par semaine?

Qu'est-ce que je pourrais mettre dans ce blog qui me définirait en tant que personne? La priorité va à quoi? Mes poèmes préférés? Mes chansons préférées? Mes séries préférées? ...

Trop de questions!

mercredi 11 juillet 2007

Une petite dernière (pub)

C'est beau de voir grandir les gens qui nous entourrent, et de les voir arriver si loin! Je suis FAN!!! Et lui je l'aime :) ... Vivement Civil War connu du grand public!


Autre pub

Parce que c'est un ami, et qu'en concert c'est vraiment géant :



En plus l'album est magnifique et pas cher :

Parce que je suis fière de mon frère...

... et parce qu'il a de meilleures photos de moi que moi... Mais bon là c'est lui:



Pub

Parce qu'il faut soutenir les amis, allez faire un tour sur
en plus il y a un extrait de film où j'ai joué, on m'y voit morte!


A droite, c'est le fameux ami en plein tournage, d'un autre film par contre.

Petite devinette


Mais que se passe-t-il dans cette photo (prise par IRM dans le cadre d'une étude tout à fait scientifique) ???

Dans votre tête...


Les zones en rouge sont les zones activées en cas d'excitation sexuelle. C'est beau, non? Quel romantisme!

mardi 10 juillet 2007

Photo de moi


Bienvenue !

Puisque c'est la folie des blogs, voilà le mien!

...mais je sais pas ce que je vais mettre dedans...